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Haïti : la lutte contre le choléra se poursuit, mais la demande d'indemnisation présentée contre l'ONU est rejetée

Countries
Haiti
Sources
UN News
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21 février 2013 – L'ONU a fait savoir jeudi que la demande d'indemnisation présentée contre elle, en novembre 2011, au nom des victimes de l'épidémie de choléra en Haïti, n'était pas recevable.

Dans une déclaration lue par le porte-parole du Secrétaire général Ban Ki-moon, il est indiqué que « l'Organisation a fait savoir aux représentants des plaignants que cette demande n'était pas recevable au titre de la section 29 de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies ».

M. Ban a téléphoné au Président d'Haïti, Michel Martelly, pour l'informer de cette décision et « lui redire que l'ONU est déterminée à éliminer le choléra en Haïti ».

Depuis que l'épidémie s'est déclenchée en 2010, rappelle la déclaration, l'ONU et ses partenaires collaborent étroitement avec le peuple et le gouvernement haïtiens sur les plans du traitement, de l'amélioration des infrastructures de distribution d'eau et d'assainissement, de la prévention et de l'alerte rapide.

Le 11 décembre 2012, le Secrétaire général a ainsi lancé une initiative d'élimination du choléra en Haïti avec pour objet de renforcer le Plan national adopté par le pays lui-même, moyennant des investissements considérables et l'utilisation d'un vaccin anticholérique oral. Et le 28 décembre, l'Américain Paul Farmer a été nommé Conseiller spécial du Secrétaire général pour les leçons de la médecine communautaire en Haïti.

« Les efforts d'Haïti et de ses partenaires ont porté leurs fruits puisque les taux d'infection actuels ne représentent plus que 10% de ce qu'ils étaient au plus fort de l'épidémie », s'est félicité depuis Port-au-Prince le Représentant spécial du Secrétaire général pour Haïti, Nigel Fisher, qui a assuré que les Nations Unies restent « vigilantes et mobilisées » aux côtés des autorités et du peuple haïtien pour éliminer le choléra du pays, et de l'île d'Hispaniola dans son ensemble.

M. Ban réaffirme dans la déclaration d'aujourd'hui qu'il est « extrêmement sensible » aux « terribles souffrances » causées par l'épidémie et demande à tous les partenaires présents dans le pays, ainsi qu'à la communauté internationale, « d'œuvrer ensemble afin que les conditions de santé s'améliorent pour le peuple haïtien, et qu'un avenir meilleur s'ouvre à lui ».