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Torture: les victimes aidées par le Fonds des Nations Unies

Countries
Afghanistan
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UN Radio
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La Journée internationale contre la torture, observée le 26 juin, a été retenue par l’Assemblée générale des Nations Unies pour manifester une solidarité envers ceux dont le mental, le corps ou l’esprit a été atteint par la torture.

Cette Journée est importante pour le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture. Ce Fonds a été créé par la résolution 36/151 de l’Assemblée Générale du 16 décembre 1981 pour recevoir des contributions volontaires de gouvernements, d’organisations et de particuliers. Le Fonds apporte une aide financière à des organisations non-gouvernementales qui offrent une assistance humanitaire, psychologique, médicale, sociale, juridique et économique aux victimes de la torture aux membres de leurs familles. L’assistance octroyée par les organisations qui reçoivent des subventions du Fonds consistent principalement en assistance psychologique, médicale, sociale, juridique et économique.

Les gouvernements, les organisations non-gouvernementales, les entités publiques ou privées ainsi que les particuliers peuvent faire des dons au Fonds en prenant contact avec le Secrétariat du Fonds pour toute information relative aux contributions. L’Assemblée générale de l’ONU ainsi que le Conseil d’administration du Fonds ont fait appel à tous les donateurs pour qu’ils augmentent si possible le montant des contributions, afin que l’on puisse envisager de faire face à des demandes d’assistance en augmentation constante.

L’année 2011 marque le trentième anniversaire du Fonds. A cette occasion, une exposition d’œuvres d’art réalisées par des victimes de la torture a lieu du 21 au 30 juin au Palais des Nations à Genève. Lors de cette exposition, des peintures, photographies, sculptures et autres formes d’expressions artistiques conçues par des victimes dans le cadre de leur processus de réhabilitation, sont exposés.

(Extrait sonore : Yulia Babuzhina, du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme ; propos recueillis par Cristina Silveiro)