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Malawi : la Banque africaine de développement accorde deux dons de plus de 9 millions de dollars pour le financement des risques liés aux catastrophes climatiques

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Малави
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AfDB
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Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé deux dons d’un montant total de 9,25 millions de dollars pour la mise en œuvre du Programme de financement des risques de catastrophe en Afrique (ADRiFi) au Malawi. Cette mesure renforcera la résilience du pays face aux chocs climatiques et à l’insécurité alimentaire.

Le financement aidera le gouvernement du Malawi à élaborer des solutions de gestion des risques climatiques. Il servira aussi à payer sa prime de risque souverain pour le transfert des risques de sécheresse dans le cadre du Programme de financement des risques de catastrophe en Afrique.

L’initiative, un partenariat entre la Banque africaine de développement et la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC), améliore la préparation et renforce la résilience financière des pays face aux risques climatiques en soutenant la participation au pool de risques souverain de l’ARC. La présence de l’ADRiFi au Malawi aidera à protéger les petits exploitants agricoles du pays - y compris les femmes et les enfants - des pires effets de la sécheresse.

Le premier don, de 4,9 millions de dollars, proviendra du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque. Le Fonds fiduciaire multidonateurs de l’ADRiFi apportera 4,35 millions de dollars. Les deux dons serviront à financer la première des deux phases du programme, qui couvrira la période 2022-2023. Le gouvernement du Malawi et la Mutuelle panafricaine de gestion des risques contribueront également au financement de la phase 1 du programme, dont le coût total s’élève à 10,13 millions de dollars.

« L’Afrique est la région du monde la plus vulnérable aux phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique, comme les inondations, les sécheresses et les cyclones tropicaux », a déclaré Dr Beth Dunford, vice-présidente de la Banque africaine de développement chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social. « Nous accueillons le Malawi dans le Programme de financement des risques de catastrophe en Afrique, qui renforce la capacité des pays participants à faire face rapidement aux conséquences des catastrophes climatiques, à organiser le financement avant que les chocs ne surviennent et à mieux servir leurs populations les plus vulnérables affectées par les effets des chocs climatiques. »

L’agriculture représente environ 30 % du PIB du Malawi et emploie environ 64 % de sa main-d’œuvre. Le secteur agricole du pays est principalement tributaire des précipitations. Cependant, les régimes pluviométriques sont devenus plus irréguliers et plus difficiles à prédire en raison de la variabilité climatique, et les chocs induits par le climat devraient devenir plus fréquents et plus graves, en particulier en Afrique australe. Cette situation a accru la vulnérabilité aux chocs météorologiques des habitants des zones rurales - y compris les agriculteurs - et de l’économie dans son ensemble.

L’ADRiFi protégera des investissements et des acquis de développement relatifs à cinq projets agricoles de la Banque au Malawi, notamment pour reconstruire les infrastructures endommagées par les catastrophes. Les financements serviront également à renforcer les capacités des agences nationales qui gèrent les risques de catastrophe.

Le déploiement de l’initiative de gestion des risques de catastrophe s’inscrit dans le cadre de la Stratégie de financement des risques de catastrophe 2019-2024 du pays, qui identifie l’assurance comme un outil permettant de faire face aux risques de catastrophes climatiques. Il fait également progresser la Vision 2063 du Malawi, qui vise à promouvoir un secteur agricole transformateur, adapté au climat et résilient au changement climatique.

Le Malawi est le neuvième pays à rejoindre le programme ADRiFi. Les autres participants sont la Gambie, la Mauritanie, le Niger, le Soudan, Madagascar, le Mozambique, la Zambie et le Zimbabwe. Dans le cadre de cette initiative, Madagascar, la Mauritanie et le Niger ont déjà reçu des primes d’assurance d’une valeur totale de 17 millions de dollars. Les fonds ont été utilisés pour financer les efforts de reconstruction après des sécheresses et des cyclones tropicaux.

Le Programme de financement des risques de catastrophes en Afrique renforce la capacité des pays africains à évaluer les risques et les coûts climatiques, à réagir aux catastrophes climatiques et à passer en revue les mesures d’adaptation. L’initiative fournit également un financement initial aux pays en besoin d’aide.

La Mutuelle panafricaine de gestion des risques est une agence spécialisée de l’Union africaine qui aide les gouvernements africains à améliorer leur capacité de planification et de préparation pour affronter plus efficacement les événements climatiques extrêmes et les catastrophes naturelles.

La Banque gère le Fonds fiduciaire multidonateurs de l’ADRiFi qui bénéficie de contributions du Royaume-Uni et de la Suisse. Ce fonds, de pair avec le Fonds africain de développement, met des ressources à disposition des pays africains pour le paiement de leurs primes d’assurance afin de protéger les populations vulnérables et exposées aux risques ; tout en augmentant le nombre de participants au pool de risques et de faire de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques une initiative panafricaine efficace.