Перейти к основному содержанию

Burundi : Rapport de situation (3 juin 2022)

Страны
Бурунди
+ 9
Источники
OCHA
Дата публикации
Происхождение
Просмотреть оригинал

FAITS SAILLANTS

  • Le niveau de l’insécurité alimentaire au Burundi connaît un infime changement, comparé à la même période en 2021

  • Le PAM assiste 20 000 ménages vulnérables de la province de Kirundo, affectés par les effets des changements climatiques

  • Célébration de la Journée mondiale de l’aide humanitaire au Burundi

  • Le Gouvernement burundais, la FAO, et l’OMS luttent contre la maladie de la fièvre de la vallée du rift (FVR)
    Histoire de succès : Les transferts monétaires redonnent de l’espoir à une famille

Contexte

Le niveau de l’insécurité alimentaire au Burundi connaît un infime changement, comparé à la même période en 2021

Au mois d’août 2022, en utilisant l’outil IPC, les acteurs du secteur de la sécurité alimentaire et le Gouvernement du Burundi ont conduit des analyses sur le niveau de la sécurité alimentaire liées à la saison culturale 2022B (juin à septembre : récolte et post récolte) ainsi que sur son implication pour la saison 2023A, qui commence en octobre et se prolonge jusqu’en décembre 2023.

Des facteurs favorables d’une part, utilisés dans l’analyse, notamment un régime pluviométrique globalement suffisant sur la saison 2022B ; la promotion de la production agricole à travers la mise en valeur des terres domaniales distribuées aux coopératives communautaires, l’incitation à l’exploitation en commun des petites parcelles individuelles, l’intensification et encouragement de la mise en place des exploitations dites « modèles », la constitution des stocks stratégiques par ANAGESSA et d’autre part des facteurs défavorables tels que les aléas climatiques localisés dans la Dépression de l’Est, Dépression du nord et Plaine de l’Imbo, l’impact de la COVID-19 sur l’accès aux opportunités transfrontalières, les besoins d’engrais chimiques non couverts par la société Fertilisants Organo-Minéraux, FOMI, l’impact de la crise ukrainienne sur le marché, l’impact de la maladie de la fièvre de la vallée du rift sur l’élevage et ses activités connexes, les restrictions sur les échanges transfrontaliers et le retour des rapatriés ayant besoin de la réinsertion socio-économique ont permis de déterminer que 1,2 million de personnes (10 % de la population du Burundi) sont en insécurité alimentaire pour la période de juin à septembre 2022, dont 50 640 en phase d’urgence (IPC4). Cette période coïncide avec la période de récolte et de postrécolte de la principale campagne agricole "Impeshi", qui est marquée par une disponibilité et une accessibilité alimentaire relativement bonnes. L’analyse a classé toutes les zones de moyens d’existence dans une phase de stress (IPC2) à l’exception de la zone de moyens d’existence Crête Congo Nil (CCN) qui est classée dans l’IPC1. Les ménages en crise (IPC3) sont principalement ceux qui ont une faible capacité de production de leur propre nourriture. Fortement dépendants du marché d’une part, et dont les revenus proviennent principalement d’activités faiblement rémunérées d’autre part.

Pour la période projetée (octobre à décembre 2022), les acteurs de la sécurité alimentaire ont estimé que 1,4million de personnes (12 % de la population du Burundi) seront en situation d’insécurité alimentaire, dont 50 640 en phase d’urgence (IPC4). L’analyse montre une légère détérioration de la situation entre la situation actuelle et celle projetée, ce qui fait passer le CCN de la phase 1 à la phase 2 (Stress) et la zone de subsistance de la Dépression de l’Est à l’IPC3.

En dépit d’une amélioration relative de la situation d’octobre à décembre 2022 comparée à la même période en 2021 (1,44 millions personnes en phase 3 et plus), la situation de la sécurité alimentaire nécessite une surveillance dans les zones de moyens d’existence, de dépression de l’Est et du Nord ainsi que les localités affectées par les aléas climatiques dans la plaine de l’Imbo. De plus certains indicateurs tels que les prix sur le marché, l’accès aux intrants agricoles et l’évolution pluviométrique de la saison 2023A sont aussi à surveiller.

Déjà, certaines stations météorologiques annoncent pour la période de septembre à décembre 2022, une situation pluviométrique en dessous de la moyenne. Malgré ces prévisions, les tendances au Burundi montrent pour certaines provinces qu’il y aura au même moment une pluviométrie excédentaire et déficitaire avec impact sur les cultures et la sécurité alimentaire des ménages.

UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs: To learn more about OCHA's activities, please visit https://www.unocha.org/.