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A Bali, le sommet sur la réduction des risques de catastrophe appelle à adopter des systèmes d’alerte précoce

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Davantage de pays doivent « penser résilience » et adopter et améliorer de toute urgence des systèmes d'alerte précoce afin de réduire les risques liés à un nombre croissant de catastrophes à travers le monde, a conclu vendredi un forum des Nations Unies.

Quelque 184 pays étaient réunis à Bali, en Indonésie, cette semaine pour examiner les efforts déployés pour protéger les communautés contre un nombre croissant de risques climatiques et d'autres catastrophes dans le monde.

Lors de la Plate-forme mondiale 2022 pour la réduction des risques de catastrophe, seuls 95 pays ont déclaré disposer de systèmes d'alerte précoce multirisques qui informent les gouvernements, les agences et le grand public d'une catastrophe imminente, avec une couverture particulièrement faible en Afrique, dans les pays les moins avancés et les petits pays insulaires en développement.

Les systèmes d'alerte précoce ont été cités comme une défense essentielle contre les catastrophes telles que les inondations, les sécheresses et les éruptions volcaniques, dans le récent Rapport d'évaluation mondiale, qui prévoit 560 catastrophes, soit 1,5 par jour, d'ici 2030 sur la base de la trajectoire actuelle.

Inclure les communautés les plus à risque

Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a demandé que les systèmes d'alerte couvrent chaque personne sur la planète d'ici cinq ans.

« Les systèmes d'alerte précoce devraient inclure les communautés les plus à risque avec une capacité institutionnelle, financière et humaine adéquate pour agir sur les alertes précoces », a déclaré le résumé des coprésidents du sommet, connu sous le nom d'Agenda de Bali pour la résilience.

« Une recommandation de base est d'appliquer une approche ‘Penser résilience’ à tous les investissements et à la prise de décision, en intégrant la réduction des risques de catastrophe à l'ensemble du gouvernement et à l'ensemble de la société », a ajouté le résumé.

L'Agenda de Bali pour la résilience précède la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe 2022, le 13 octobre, consacrée aux systèmes d'alerte précoce, et a été présenté à la fin de la plate-forme mondiale de trois jours organisée par le gouvernement indonésien.

La réunion, qui était le premier forum international des Nations Unies sur les catastrophes depuis le début de la pandémie de Covid-19, avait également lieu alors que l'examen à mi-parcours du Cadre de Sendai des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe a commencé.

Réévaluer la manière dont le risque est gouverné

À la lumière de la pandémie, l'Agenda de Bali a souligné la nécessité de réévaluer la manière dont le risque est gouverné et la politique est conçue ainsi que les types d'arrangements institutionnels qui doivent être mis en place aux niveaux mondial, régional et national.

« Les approches actuelles de relèvement et de reconstruction ne sont pas suffisamment efficaces pour protéger les acquis du développement ni pour reconstruire mieux, plus écologiquement et plus équitablement », indique le résumé. « Les leçons transformatrices tirées de la pandémie de Covid-19 doivent être appliquées avant que la fenêtre d'opportunité ne se ferme ».

Les délégués ont également partagé les progrès accomplis depuis la dernière plate-forme mondiale en 2019, avec une augmentation de 33% du nombre de pays qui élaborent actuellement des stratégies de réduction des risques de catastrophe et rendent compte via le Suivi du Cadre de Sendai (Sendai Framework Monitor), qui mesure les progrès vers les objectifs mondiaux.

« Bien qu'il y ait eu des progrès, comme dans le développement de nouveaux mécanismes de financement et de meilleurs liens avec l'action climatique, les données indiquent toujours un investissement et des progrès insuffisants dans la réduction des risques de catastrophe dans la plupart des pays, en particulier l’investissement dans la prévention », a déclaré l'Agenda de Bali pour la résilience. « Moins de la moitié des pays (…) indiquent disposer d'informations sur les risques de catastrophe adaptées, accessibles et exploitables ».