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Rapport sur la situation du volontariat dans le monde 2022 : Construire des sociétés égalitaires et inclusives

Pays
Monde
Sources
UNV
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Origine
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À propos du Rapport sur la situation du volontariat dans le monde

Le volontariat est un moteur puissant et une composante clé du tissu social. Il continue d’être un vecteur essentiel de transformation et de promotion du développement à l’échelle mondiale. Toutefois, son potentiel à favoriser le développement durable pour tous n’a pas encore été pleinement exploité.

À l’heure où les pays et les régions doivent relever des défis majeurs, il faut se rendre à l’évidence : aucun acteur (partie prenante, entité ou secteur) n’est en mesure d’accomplir cette tâche à lui seul. Aujourd’hui plus que jamais, les partenariats sont incontournables.

Le quatrième Rapport sur la situation du volontariat dans le monde (SWVR), intitulé Construire des sociétés égalitaires et inclusives, montre que l’interaction, la collaboration et les partenariats entre les volontaires et les autorités nationales jouent un rôle essentiel dans la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ainsi que des objectifs de développement durable.

Avant-propos

Le volontariat joue un rôle essentiel dans le renforcement des relations entre les citoyens et les pouvoirs publics. Il permet non seulement d’améliorer la gouvernance, mais aussi de bâtir des sociétés plus équitables et plus inclusives, tout en favorisant la stabilité. Les volontaires à travers le monde nouent de plus en plus souvent des partenariats étroits avec les autorités nationales pour apporter des solutions aux problèmes de développement et relever les défis urgents liés au changement climatique, à la perte d’écosystèmes et de biodiversité, et aux conséquences de la pandémie de COVID-19. Fort heureusement, comme le montre le Rapport sur la situation du volontariat dans le monde 2022 intitulé Construire des sociétés égalitaires et inclusives, le volontariat continue de susciter des vocations aux quatre coins de la planète, et ce, malgré l’impact socioéconomique dévastateur de la pandémie.

Ce rapport, le dernier en date à être publié, présente de nouveaux éléments concernant la coopération entre les volontaires et les gouvernements et donne des exemples de modalités de collaboration visant à construire une culture de gouvernance participative.

Il montre également que le volontariat ouvre de nouvelles voies pour une participation fondée sur les droits.

En outre, la mise en place de nouveaux partenariats entre les gouvernements et les volontaires issus de groupes marginalisés – les femmes, les personnes souffrant d’un handicap, les habitants des bidonvilles et les populations urbaines pauvres – restructure des relations de pouvoir établies de longue date. Si, de manière générale, les volontaires ont plus de possibilités de prendre part aux activités qui leur sont chères, celles et ceux issus de groupes marginalisés restent toutefois désavantagés. On constate par exemple que, dans de nombreux pays, les responsabilités familiales et domestiques limitent la capacité des femmes et des filles à participer aux activités de volontariat. Il est donc essentiel de s’attaquer à ces disparités (en termes de vocations et de pratiques) afin de lutter contre l’exclusion et les inégalités de genre.

Le rapport nous incite également à repenser les modes de participation des volontaires, qui doivent être considérés comme des alliés incontournables pour nous aider à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). En effet, alors que certains pays commencent à se reconstruire en mieux après la pandémie, les gouvernements et les autres parties prenantes doivent travailler de concert avec les volontaires et leur donner l’espace pour s’impliquer dans l’élaboration de solutions de développement vitales. Ce faisant, nous pourrons mettre sur pied un contrat social pour le XXIe siècle qui soit plus inclusif et capable de mieux répondre aux besoins des populations. Une chose est sûre : nous devrons impérativement nous appuyer sur la créativité, l’énergie et l’expertise sans égales des volontaires si nous voulons façonner un avenir plus vert, plus inclusif et plus durable.

Achim Steiner
Administrateur
Programme des Nations Unies
pour le développement (PNUD)

Toily Kurbanov
Coordonnateur exécutif
Programme des Volontaires
des Nations Unies (VNU)