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Transcription de la conférence de presse ONE UN en RDC, le 15 décembre 2021 à Kinshasa

Страны
ДР Конго
Источники
MONUSCO
Дата публикации
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La conférence de presse des Nations Unies était animée à partir de Kinshasa par Mathias Gillmann, porte-parole de la MONUSCO et coordonnateur du Groupe de communication des Nations Unies.

Porte-parole de la MONUSCO [Mathias Gillmann] : Bonjour à tous, merci aux auditeurs de Radio Okapi et bienvenue dans cette nouvelle conférence de presse des Nations Unies en République démocratique du Congo.

A mes côtés ici à Kinshasa, Aziz Thioye, qui est Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme. Nous sommes également connectés avec nos bureaux à Goma, à Bunia et à Beni.

Bintou Keita, la Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo et Cheffe de la MONUSCO, s’est rendue en Ituri hier pour une visite à Roe, où plus de 70 000 déplacés vivent actuellement sous la protection des casques bleus suite à de multiples attaques de la CODECO. Certains de ces déplacés en sont à leur quatrième mouvement.

La Représentante spéciale a notamment rencontré des représentants des déplacés, des humanitaires sur place et des autorités locales, réitérant l’engagement de la MONUSCO à faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les populations civiles et soutenir les efforts de réconciliation communautaire nécessaires pour trouver des solutions durables au conflit qui touche la zone. Bintou Keita a notamment fermement condamné les attaques des groupes armés contre les déplacés et autres installations civiles, dont les écoles et centres de santé.

Hier, à Aveba, la MONUSCO a organisé une rencontre avec des jeunes ainsi qu’avec des déplacés de Tchabi pour discuter des systèmes d’alerte précoce en cas d’attaques et souligner l’importance du rôle des membres de la communauté pour activer ces systèmes d’alerte et renforcer les mécanismes de protection des civils.

De même, à Gina, la MONUSCO a échangé avec des représentants des communautés, des autorités locales et des associations locales, ainsi que des chefs de villages pour évoquer la mise en place d’un Comité local de protection.

(extrait)