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La Belgique et la FAO soutiennent les communautés touchées par les feux de brousse et les effets d’une production agricole déficitaire au Niger

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FAO
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Au Niger, la situation humanitaire est marquée par une insécurité persistante au niveau des zones frontalières avec le Burkina Faso, le Mali, le Nigéria et le Tchad, ainsi que par les impacts de la pandémie de la maladie à coronavirus 2019, les inondations et les** feux de brousse** et les effets d'une production agricole déficitaire dans certaines régions du pays. Début octobre, les feux de brousses se sont propagés principalement dans la région de Tahoua et près de 300 000 ha de pâturages ont été détruits dans la région de Maradi. Cette catastrophe va considérablement nuire à l'alimentation du bétail pour les mois à venir dans ces régions, où le pastoralisme représente le principal moyen d'existence des ménages. Selon le Ministère de l'élevage, plus d'1 million d'ha de pâturages sont à sécuriser au Niger, essentiellement à Tahoua, Maradi et Diffa. En outre, les premières analyses des résultats de la campagne agricole indiquent que de longues périodes de sécheresse, à la suite de l'arrêt précoce des pluies en fin de saison, ont annihilé les espoirs suscités par le bon démarrage de la campagne agricole pluviale.

Face à cette situation, la Belgique, à travers le Fonds spécial pour les activités d'urgence et de relèvement (SFERA), et la FAO ont lancé le projet intitulé «Améliorer la sécurité alimentaire en soutenant les moyens d'existence de 9 500 ménages ruraux vulnérables à Diffa, Maradi, Tahoua et Tillaberi». Ce projet, inscrit dans le cadre du Plan de réponse régional du Liptako‑Gourma de la FAO, officiellement lancé le 5 novembre 2021, vise à renforcer les moyens d'existence des ménages bénéficiaires face aux catastrophes et aux crises, tout en améliorant leur sécurité alimentaire.

Il s'agira ainsi de distribuer des intrants agricoles et zootechniques (semences irriguées et pluviales, aliments pour bétail, produits vétérinaires), de dispenser des formations techniques et de fournir des transferts monétaires aux ménages ciblés, afin de renforcer leurs moyens de production et protéger les aires de pâturage (100 000 ha), en réalisant notamment 1 000 km de bandes pare-feu. «La célérité dans la mise à disposition de ce financement par la Belgique devrait permettre à la FAO d'intervenir dès ce mois de novembre 2021, afin d'éviter des conséquences désastreuses pour les ménages les plus vulnérables du Niger dans les mois à venir», a affirmé M. Attaher Maiga, Représentant de la FAO au Niger.