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Maï-Ndombe : Caritas Inongo facilite l'enregistrement des enfants à l'Etat-Civil

Países
RD del Congo
Fuentes
Caritas
Fecha de publicación
Origen
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Inongo, le 24 septembre 2021 (caritasdev.cd) : Augmenter le taux d’enregistrement des enfants à l’Etat-Civil, enregistrer plus au moins 12.653 enfants pour la période allant de mars à novembre 2021, à travers 14 sites ciblés dans la province de Maï-Ndombe, augmenter la sensibilisation sur l’enregistrement des enfants à l’Etat-Civil à travers les médias, les écoles, les églises et les contacts avec les maternités (CPN et CPS), tels sont les objectifs d’un projet que la Caritas-développement Inongo met actuellement en œuvre. Il s’agit du projet « Enregistrement des Enfants à l’État civil » qui est financé par l’UNICEF. Ses bénéficiaires directs sont tous les enfants de 0 à 3 mois (soit 90 jours après la naissance) de la Province de Maï-Ndombe.

7.781 enfants déjà enregistrés, des Institutions & leaders locaux sensibilisés et formés

14 sites ont été ciblés dans 5 territoires de la Province de Mai-Ndombe pour l’exécution de ce projet. Ces territoires sont Kutu, Inongo, Kiri, Oshwe, Mushie.

Après six mois (résultat à mi-parcours), soit de mars à août 2021, 7.781 enfants ont été enregistrés dans les différents Bureaux de l’Etat-Civil (BEC) de la Province de Maï-Ndombe. Par ailleurs, 140 écoles, 140 églises et 82 maternités ont été sensibilisées sur le bien-fondé de l’enregistrement des enfants à l’Etat-civil.

En outre, 14 agents de procurations, 14 représentants des églises, 14 représentants des écoles, 14 Autorités politico-administratives ont été formés sur cette importance matière, tandis que 16 bureaux de l’Etat-civil ont été rendus opérationnels grâce au projet EDN.

Les procurations déposées auprès du Bureau de la Caritas-Développement Inongo, les extraits des actes de Naissances dans les 14 BEC où s’exécute le projet EDN, les rapports d’activités mensuelles des agents de Procuration de différents sites, les fiches de suivi de procuration au niveau des maternités et celles des actes de naissances au niveau des BEC sont autant d’indicateurs objectivement vérifiables dudit projet.

Il sied de souligner que la résistance à l’enregistrement des enfants à l’Etat-civil a été atténuée grâce à la sensibilisation menée par toutes les parties prenantes (écoles, églises, médias, autorités politico-administratives, agents de procuration).

« Actuellement, tout se passe bien et les parents ont compris que faire enregistrer les enfants a un intérêt majeur, spécialement dans le cadre de la succession, des voyages à l’étranger », rassure le Coordonnateur de la Caritas-Développement Inongo, Monsieur l’Abbé Emmanuel Ndoite.

Enfin, au nombre des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ce projet, il y a lieu de citer la complexité de la cartographie et de l’hydrographie de la province de Maï-Ndombe. Cela ne facilite pas d’atteindre régulièrement les différents sites retenus. A cela s’ajoute la croyance à la superstition pour certains parents ; ce qui les amène à refuser l’enregistrement de leurs enfants, sous prétexte que c’est de la magie.

Guy-Marin Kamandji & Davin Kuya (Communicateur Caritas Inongo)