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République centrafricaine : Monitoring de protection - Analyse trimestrielle, Juin - Août 2021

Countries
CAR
Sources
COOPI
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Méthodologie

L’amélioration relative de la situation sécuritaire au cours du 2ème trimestre 2021 a permis de renforcer l’ancrage du Monitoring de Protection et notamment la présence opérationnelle des partenaires de mise en œuvre de l’UNHCR. En plus de leur présence dans les centres urbains, les équipes de COOPI, INTERSOS et Finn Church Aid (FCA) ont ainsi multiplié les missions sur les axes afin d’aller à la rencontre des populations affectées éloignées des centres de concentration des acteurs humanitaires.

Dans ce contexte, les équipes ont notamment continué à renforcer l’approche à base communautaire du Monitoring de Protection en consultant directement les populations par le biais des deux outils de collecte conçus pour recueillir leurs perceptions au sujet de leur environnement de protection, et plus particulièrement au sujet des risques auxquels elles sont exposées dans leur quotidien avec un ‘questionnaire ménages’ et un ‘questionnaire relais communautaires’. Ces enquêtes de perception s’articulent autour de sept thèmes principaux – protection générale, protection légale, genre et violences basées sur le genre (VBG), protection de l’enfance, éducation, solutions et (ré)intégration, engagement communautaire1 – et permettent la prise en compte du retour direct des populations affectées afin d’améliorer la compréhension des corrélations entre l'environnement de protection et les risques auxquels la population peut être confrontée aux niveaux collectif et individuel afin de s'assurer que les besoins et les priorités des communautés sont dûment pris en compte dans l’analyse de protection générée.

Ainsi, un total de 624 ménages et 184 relais communautaires ont été directement consultés par les équipes de protection. Guidés par l’attachement de l’UNHCR à mettre en œuvre sa programmation de protection selon une approche représentative des nuances liées à l’âge, au genre et à la diversité des personnes relevant de son mandat, les équipes de COOPI, INTERSOS et FCA ont veillé à garantir l’implication des femmes et des filles dans le projet puisque 69% des ménages interrogés avaient une femme pour cheffe de ménage et 38% des relais communautaires étaient des femmes. De même, dans la limite des possibilités offertes par la situation sécuritaire prévalant dans les zones d’intervention, les partenaires de mise en œuvre ont profité des missions effectuées sur les axes pour donner la parole aux populations vivant dans les localités où la présence des acteurs humanitaires est plus faible, comme c’est le cas, par exemple, à Bakouma, Bambouti, Bouca, Carnot, Kouango ou encore Mbrès.