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Préparation des communautés aux épidémies de choléra en République Démocratique Du Congo et au Cameroun – étude de cas

Countries
DR Congo
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Sources
IFRC
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INTRODUCTION

La prévention, la préparation, l'action précoce et la riposte aux flambées de maladies sont une priorité essentielle de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Fédération internationale).

Enrayer une épidémie avant qu'elle ne se propage de manière incontrôlable sauve des vies, protège les moyens de subsistance et soutient le développement à long terme. Les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du CroissantRouge, au travers de leur vaste réseau de branches locales et de volontaires, peuvent jouer un rôle clé dans la gestion des risques d’épidémie.

La présente étude de cas examine l'expérience du Programme de préparation des communautés aux épidémies et aux pandémies (CP3) dans la lutte contre le choléra au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC) en 2019 et 2020. Chaque pays possède un contexte, des spécificités, des possibilités et des défis propres pour la mise en œuvre du programme. L'étude se concentre sur les activités menées, les résultats obtenus et les enseignements que l'on peut en tirer pour la mise en œuvre de programmes de lutte contre le choléra dans d'autres zones à risque.

Rôle des Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge

Dans les pays endémiques, les actions de préparation mises en place par les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour lutter contre le choléra s'effectuent principalement par le biais du déploiement effectif de volontaires formés, de la mise à disposition de dispositifs d'approvisionnement en eau et d'assainissement (WASH) et du pré-positionnement de kits anti-choléra. Si le suivi des cas de diarrhée aqueuse aigüe est étroit, les flambées épidémiques de choléra peuvent être détectées à un stade précoce, ce qui permet une prise en charge communautaire rapide des patients et une référence à temps vers les centres de santé. Cela aide à prévenir la propagation du choléra et à sauver des vies.

En cas de maladie de choléra, 80 à 90 % des épisodes sont bénins ou légers et peuvent être traités au niveau communautaire par la thérapie de réhydratation orale. Cela peut être fait par des volontaires formés et motivés. Moins de 20 % des malades développent le choléra typique avec des signes de déshydratation modérée à sévère.