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Mécanisme de Réponse Rapide : République centrafricaine Bilan annuel 01 janvier - 31 décembre 2020

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Le Mécanisme de Réponse Rapide (RRM) est un outil mis à la disposition de la communauté humanitaire pour assurer une veille humanitaire, réaliser des évaluations multisectorielles (MSA) des besoins, des distributions d’articles ménagers essentiels (NFI) et de biscuits protéinés-5 (BP-5), des interventions en eau, hygiène et assainissement (EHA) d’urgence et des activités de transferts monétaires (TM). Actuellement, le RRM est rendu possible grâce au soutien du service de la Commission européenne chargé de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire européennes (ECHO), de l’Agence des ÉtatsUnis pour le développement international (USAID), de l’Agence suédoise de coopération au développement international (SIDA), et de la Direction suisse du développement et de la coopération (SDC). Tous les rapports, cartes et bulletins RRM sont disponibles sur la page RRM du portail Humanitarian Response.

Trois organisations non gouvernementales (ONG) internationales – Action contre la Faim (ACF), ACTED et Solidarités International (SI) – sont les partenaires d’implémentation du RRM, coordonné par le fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). Le RRM s’appuie sur les bases opérationnelles de ses trois partenaires, qui sont situées à Bambari (ACTED), Bangassou (ACTED), Bossangoa (ACF), Bouar (ACF) et Kaga-Bandoro (SI), sur une sous-base à Dékoa (SI), ainsi que sur des équipes mobiles situées à Bangui.

En 2020, la couverture du RRM comprenait quatorze des seize préfectures de la République Centrafricaine. Les préfectures de la Lobaye et de la Sangha-Mbaéré, ainsi que la capitale Bangui, n’étaient en effet pas couvertes par les partenaires du RRM. Alors que certaines sous-préfectures de la Haute-Kotto, de la Mambéré-Kadéï et de l’Ombella M’Poko n’étaient pas couvertes, la situation dans les autres sous-préfectures était suivie par une veille humanitaire des partenaires.

En 2020, 92 alertes ont été lancées et partagées avec la communauté humanitaire par les ONG partenaires. Ces chocs, dont 63% sont liés à des violences, ont affecté plus de 560 000 individus.