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Burkina Faso Key Message Update: Les planifications de vente à prix subventionné et de distributions de vivres pourraient empêcher une hausse atypique des prix des denrées de base, mars 2021

Страны
Буркина-Фасо
Источники
FEWS NET
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Messages clés:

Les disponibilités céréalières demeurent en-dessous de la moyenne sur les marchés en raison des baisses localisées de production et une demande institutionnelle atypique. De plus, les brasseries et fabriques d’aliment volaille, confrontées à la hausse des prix mondiaux de maïs et au entraves liées à l’importation se sont orientées vers le marché local. Les prix des céréales enregistrent dans l’ensemble des hausses entre 5 et 20 pour cent par rapport à la moyenne. Les opérations en cours de vente de céréales à prix subventionnée et de distribution gratuite de 30000 tonnes de céréales au profit de 747000 personnes à partir d’avril, pourront contribuer à réduire la demande des ménages sur les marchés et empêcher une augmentation atypique des prix jusqu’à la fin de la soudure en septembre.

Dans les zones nord et est du pays, les effectifs potentiels d’animaux à vendre ont baissé pour plus de 80 pour cent des ménages (SAP/ENSAN, Mars 2021) du fait des pillages et des déstockages antérieurs. Cela réduit les revenus des populations déplacées internes (PDI) et ménages hôtes pauvres et limite leur capacité à réaliser des achats comme en année normale, en dépit des termes de l’échange bétail/céréale favorables dus aux prix des petits ruminants au-dessus de la moyenne. Par ailleurs, l’insécurité continue de limiter les mouvements et l’accès aux sites d’orpaillage et la concurrence pour l’offre de main-d’œuvre pour les travaux journaliers est forte dans les zones de fortes présences de PDI.

Les transmissions communautaires de la maladie à COVID-19 sont en régression dans le pays (198 cas actifs à la date du 26 mars). Toutefois, les frontières terrestres demeurent fermées, ce qui contraint les migrants saisonniers à payer plus de frais de transport pour contourner les passages officiels en direction des pays côtiers. Les transferts d’argent vers les zones de départ sont inférieurs à la moyenne dus à la morosité des activités économiques dans les centres urbains et dans les pays d’accueil.

Si la majorité des ménages ont en moyenne deux repas par jour, la faiblesse des stocks et la baisse du pouvoir d’achat contraignent ceux de la moitié nord du pays (provinces des régions du Centre-Nord, du Sahel et province du Loroum dans le Nord) à réduire les quantités et la qualité des repas. Dans ces zones, les PDI et ménages pauvres font face à des déficits de consommation ou doivent s’engager dans des stratégies d’adaptation négatives, les exposant à l’insécurité alimentaire aigue Crise (Phase 3 de l’IPC).