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Afrique de l'Ouest Key Message Update: Les perturbations de flux commerciaux et les hausses de prix des denrées alimentaires persistent dans les zones de conflits, février 2021

Страны
Буркина-Фасо
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Источники
FEWS NET
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Key Messages

  • Les pluies modérées enregistrées en février dans la zone bimodale du Golfe de Guinée et leur maintien jusqu’en mars augurent une installation des semis à temps. Les récoltes de contre-saison en cours dans les pays sahéliens continuent de renforcer les disponibilités alimentaires issues des récoltes pluviales 2020/21 supérieures à la moyenne. L’accès aux pâturages et points d’eau, bien disponibles dans la région, demeure une préoccupation pour les troupeaux dans les zones affectées par l’insécurité, les conflits et le banditisme. La persistance de l’insécurité continue de maintenir des niveaux élevés de déplacés dans la région dont 1,681,985 personnes dans le Liptako Gourma et 5,115,071 personnes dans le bassin du lac Tchad (OIM, Janvier 2021), ayant leurs moyens d’existence perturbés et largement dépendant de l’assistance humanitaire.

  • Les marchés restent bien approvisionnés mais à des niveaux inférieurs à la moyenne dans une grande partie du bassin Est, notamment au Nigéria. Aussi, les flux commerciaux transfrontaliers restent dynamiques mais affectés par les restrictions relatives au COVID-19. Les perturbations du marché liées aux conflits ont persisté dans le bassin du Lac Tchad, la région du Liptako-Gourma, la région du Tibesti, le nord-ouest et le centre-nord du Nigéria, et les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Les prix des denrées de base sont en baisse ou stables par rapport au mois précédent, mais restent en général supérieurs à ceux de l’an dernier et à la moyenne à cause des fortes demandes de reconstitution des stocks en face des offres moyennes à inférieures à la moyenne. En dehors des zones de conflits où les prix du bétail sont inférieurs à la moyenne, ailleurs, leur bon embonpoint maintient les prix des petits ruminants similaires à supérieurs à la moyenne.

  • En perspective, l'approvisionnement du marché en denrées alimentaires de base sera suffisant pour satisfaire la demande tout au long de l’année de consommation. La hausse saisonnière des prix, avec des niveaux supérieurs à la moyenne pourrait s’observer après mars compte tenu de la reconstitution attendue supérieure à la moyenne des stocks commerçants et institutionnels. Le ralentissement des flux commerciaux régionaux pourraient persister avec le maintien de la fermeture des frontières terrestres aux voyageurs dans le cadre de la lutte contre la propagation du COVID-19.

  • La majorité des zones restera en insécurité alimentaire Minimale (Phase 1 de l’IPC) jusqu’en mai 2021 et Stress (Phase 2 de l’IPC) pour certaines y compris de nombreux ménages urbains durement touchés par les mesures de restriction relatives à la COVID-19 qui ont réduit la mise en œuvre des moyens d’existence habituels, engendrant la baisse des revenus et du pouvoir d'achat. Dans les zones affectées par l’insécurité civile comme la région de Diffa et l’extrême sud de la région de Maradi au Niger, dans la province du Sanmatenga au Burkina Faso, et dans la région du Lac au Tchad, le Stress ! (Phase 2 ! de l’IPC) demeurera jusqu’en mai 2021 grâce aux assistances alimentaires.

  • La Crise (Phase 3 de l’IPC) prévaudra jusqu’en mai 2021 au sein de certains ménages déplacés au Burkina Faso dans les provinces du Bam, Namentenga, Loroum, Soum, Séno, Oudalan, Yagha, Gnagna et Komondjari, au nord, nord-ouest et sud-est de la Centrafrique, dans la région du Lac au Tchad, la région de Tillabéry et le nord de Tahoua au Niger, dans le nord-ouest et le nord-est du Nigeria et dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun du fait de la persistance des conflits, de l’impact des inondations et des mesures de restriction relatives au COVID-19 sur les moyens d’existence. Au Nigeria, les PDI dans les camps situés dans les zones inaccessibles près du bassin du Lac Tchad seraient en insécurité alimentaire d’Urgence (Phase 4 de l’IPC) où l’accès à la nourriture et aux revenus est très limité, en plus d’un accès humanitaire réduit.