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En République démocratique du Congo, la Banque africaine de développement améliore l’accès à l’eau potable et à la santé pour plus d’un demi million de personnes

Countries
DR Congo
Sources
AfDB
Publication date
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Le Projet de renforcement des infrastructures socio-économiques dans la région du Centre (PRISE), mis en œuvre, depuis 2016, en République démocratique du Congo a permis d’améliorer l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et aux soins de santé d’un demi-million de congolais.

Le projet a été financé par un prêt et trois dons de trois guichets concessionnels de la Banque africaine de développement : le prêt FAD de 2,2 millions de dollars américains, un don de 47,3 millions de dollars américains du Fonds africain de développement (FAD), un autre de 6,1 millions de dollars de l’Initiative pour l’eau et l’assainissement en milieu rural (RWSSI, sigle en anglais) et un troisième de 63 millions de dollars de la Facilité d’appui à la transition.

L’objectif du PRISE est de contribuer à l’amélioration du cadre de vie des populations congolaises par un meilleur accès à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi qu’à la santé et à la scolarisation.

À deux ans et demi de l’achèvement du projet prévu en juin 2023, d’importants résultats satisfaisants ont été obtenus à ce stade, selon le rapport sur l’état d’exécution et sur les résultats (EER) du projet publié le 6 janvier dernier par la Banque africaine de développement.

En effet, indique le rapport, le taux d’accès à l’eau potable est passé de 10,5% en 2012 à 33% en 2018. L’objectif attendu en 2022 est de 40%. Le taux d’accès à l’assainissement, lui, s’est situé à 31% en 2018 contre 14% en 2012. L’objectif de 23% visé en 2022 a été largement dépassé. En outre, les chiffres sur les populations bénéficiant des soins de santé ont connu un bon significatif, passant de 400 000 en 2012 à 540 800 en 2016. Elles devraient atteindre un million de bénéficiaires en 2023.

En cinq années d’exécution, le PRISE a aussi enregistré une hausse du nombre de personnes bénéficiant d’un enseignement de qualité. Elles étaient près de 15 000 en 2019. Plus que 11 000 à encadrer et l’objectif initial de 36 000 sera atteint en 2023.

Selon le rapport de la Banque, lors de sa réalisation, le projet a permis d’augmenter la puissance électrique de la région centre de 1 628 MW contre 1350 MW initialement prévus. Tous les groupes électrogènes ont été acquis, livrés et sont opérationnels. Par ailleurs, 327 latrines publiques ont été construites et 175 autres étaient en cours de réalisation. Aussi, 40 écoles ont été construites ou réhabilitées et équipées et vingt autres sont en cours d’achèvement.

Enfin, 32 centres de santé ont été construits ou réhabilités et équipés et 28 autres sont en cours de finalisation. Les activités de constructions d’écoles et de centres de santé ont contribué à la création de 760 emplois temporaires chez les hommes et 1500 chez les femmes.

« L’afflux d’élèves dans les écoles construites et équipées, la qualité des infrastructures de santé construites et équipées, les personnels qualifiés qui y travaillent, les adductions d’eau potable (AEP) en milieu rural en cours de construction montrent que la probabilité d’atteindre les objectifs finaux de développement du projet est très élevée », assure le rapport de la Banque africaine de développement.