Перейти к основному содержанию

Rapport du Secrétaire général sur les activités du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (S/2020/1293)

Страны
Нигерия
+ 17
Источники
UN SC
Дата публикации
Происхождение
Просмотреть оригинал

I. Introduction

1. Le présent rapport, qui porte sur la période du 23 juin au 14 décembre 2020, retrace l’évolution de la situation et des tendances observées en Afrique de l’Ouest et au Sahel et décrit les activités menées par le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), ainsi que les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. Y figure également, comme le Conseil de sécurité l’a demandé dans sa résolution 2349 (2017), une évaluation de la situation dans le bassin du lac Tchad.

II. Évolution de la situation et tendances observées en Afrique de l’Ouest et au Sahel

2. Depuis le précédent rapport (S/2020/585), la double demande des citoyens en faveur d’une participation inclusive aux processus politiques et d’une gouvernance efficace et responsable s’est accentuée dans toute l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. En Gambie et en Guinée-Bissau, les réformes constitutionnelles suivent leur cours malgré les obstacles rencontrés. Les activités terroristes se confondent de plus en plus avec les conflits entre communautés et avec les conflits entre agriculteurs et éleveurs, ce qui aggrave encore des conditions de sécurité déjà précaires et des besoins humanitaires déjà aigus dans une grande partie du Sahel. Si les pouvoirs publics dans les pays de la sous-région ont réagi efficacement à l’épidémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), la pandémie a provoqué un grave ralentissement économique qui, conjugué aux conditions climatiques, vient exacerber une situation humanitaire déjà désastreuse.

3. Des élections ont eu lieu au Burkina Faso, à Cabo Verde, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Guinée, au Libéria et au Niger. Plusieurs questions litigieuses, notamment le caractère inclusif des scrutins, les organismes de gestion des élections et l’exactitude des listes électorales, ont suscité des tensions à des degrés divers. Les préparatifs électoraux ont parfois soulevé les critiques de l’opposition, qui a dénoncé l’instrumentalisation de la justice et des mesures d’urgence prises pour faire face à la COVID-19 ainsi que le non-respect des dispositions limitant le nombre de mandats présidentiels.