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Journée internationale de la réduction des risques de catastrophe

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Croix-Rouge Française
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L'Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 13 octobre comme Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe. Le but est de promouvoir une culture mondiale comprenant à la fois des aspects de prévention, d'atténuation et de préparation. L’intensification et la complexification des catastrophes – naturelles, sanitaires, industrielles – liées notamment aux changements climatiques, rendent d’autant plus urgente et nécessaire cette acculturation à la notion de risque.

Les scénarios d’évolutions climatiques pour les prochaines décennies prédisent une augmentation des crues rapides liées à des précipitations extrêmes comme celles que nous avons connues récemment dans le Sud-Est. De même, vagues de chaleur, phénomènes de canicule, de tempêtes seront eux aussi plus fréquents. S’il est bien sûr impossible de conjurer de tels phénomènes, il est possible en revanche de réduire les vulnérabilités de la population et de limiter les conséquences d’une catastrophe. Comment ? En anticipant, en s’y préparant. Tous les acteurs de la société civile sont concernés, à commencer par le citoyen lui-même qui doit prendre conscience de sa responsabilité, apprendre à se protéger et à protéger les autres.

L’adaptation au climat est une nouvelle donne qui conditionne l’évolution globale de nos sociétés et de nos modes d’intervention, que ce soit en France ou à l’international. La Croix-Rouge française mène depuis plusieurs années déjà une réflexion visant à passer d’une logique de sécurité civile à une logique de protection civile et de prévention des risques. Cela induit la connaissance du risque, la préparation, la formation, la sensibilisation aux gestes qui sauvent, notamment. La seconde étape est celle de la mise à l’abri, suivie par celle de l’accompagnement, du relèvement. Prévenir et se préparer aux crises doit devenir un principe d’action aussi évident que porter assistance et secours.

« La protection ne doit pas être l’apanage des experts, elle est l’affaire de tous : citoyens, élus, pouvoirs publics... », résume Alain Rissetto, directeur de l’urgence et des opérations de secours à la Croix-Rouge française, citant en exemple la crise du COVID-19. « Elle nous montre la nécessaire implication de tous les acteurs de la société civile, l’importance de la prévention et de l’anticipation des risques. »

LE CITOYEN, CLÉ DE VOÛTE DE CETTE NOUVELLE CULTURE DU RISQUE

Dans sa réflexion, la Croix-Rouge française place le citoyen au cœur de la réponse aux besoins fondamentaux. La résilience est son objectif, à savoir rendre les populations plus fortes, capables de faire face à des crises ou des catastrophes, de renforcer leurs capacités d’adaptation et de relèvement. Avec une exigence qui est de répondre aux besoins des plus vulnérables, qui sont aussi les plus exposés et souvent les plus éloignés d’une culture du risque.

Cette vision, cet engagement auprès des populations exposées ou affectées, font écho aux objectifs de réduction des risques de la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) . A l’occasion de cette journée internationale de la réduction des risques, celle-ci plaide en effet en faveur d’une « bonne gouvernance des risques de catastrophe », qui implique tous les acteurs du secteur privé, de la société civile et des communautés, souvent laissés pour compte « dans la prise de décision en matière d'adaptation au climat et de résilience qui les affecte ». « Une bonne gouvernance des risques de catastrophe aide à sauver des vies »