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En Afrique, le contournement des limites de mandats fragilise la gouvernance

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Une tendance croissante à contourner les limites de mandats en Afrique a des conséquences profondes sur la gouvernance, la sécurité et le développement du continent.

Points clés

  • Depuis 2015, l’Afrique a subi des revers dans le maintien des normes sur les limites de mandats. Depuis lors, dans 13 pays, des dirigeants ont contourné ou supervisé l’affaiblissement des restrictions aux limitations de mandats qui existaient au préalable :

  • Algérie

  • Burundi

  • Comores

  • Côte d’Ivoire

  • Égypte

  • Guinée

  • Ouganda

  • République Démocratique du Congo

  • République du Congo

  • Rwanda

  • Soudan du Sud

  • Tchad

  • Togo

  • Malgré ces revers, la tendance n’est pas à sens unique. Plusieurs pays africains ont renforcé ou respecté les limites de mandats depuis 2015, notamment le Benin, le Liberia, la Mauritanie, le Sénégal et les Seychelles. Ces pays font partie d’un groupe de 21 pays d’Afrique qui continuent de respecter les limitations de mandats. Par ailleurs, le Burkina Faso, la République centrafricaine et la Gambie ont tenu ou vont tenir des référendums constitutionnels afin d’adopter des limites de mandats.

  • D’importantes différences régionales existent en matière de respect aux limitations de mandat. Les pays d’Afrique australe et de l’est font preuve de la plus grande adhérence à ces normes alors que de grandes parties de l’Afrique du nord, centrale et de la Corne ont failli à cet égard.

  • L’absence de limites efficaces sur les mandats est la cause du maintien au pouvoir de 10 dirigeants pour une durée de plus de 20 ans ainsi que du maintien de deux dynasties familiales au pouvoir depuis plus de 50 ans :