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506 projets à impact rapide financés en six ans par la minusca pour 16 millions de dollars

Страны
ЦАР
Источники
MINUSCA
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Depuis le transfert de responsabilités de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) à la MINUSCA, le 15 septembre 2014, la Mission a financé un total de 506 projets à impact rapide en République centrafricaine (RCA) pour un montant de 16 millions de dollars (8.8 milliards FCFA). « Les projets à impact rapide sont un outil d’appui à la mise en oeuvre du mandat de la MINUSCA au bénéfice de la population. Ils sont identifiés avec les autorités et les communautés locales dans les domaines de protection des civils, cohésion sociale et restauration de l’autorité de l’Etat », a annoncé le chef de la section des affaires civiles de la Mission, Laurent Guepin, mercredi à Bangui.

« Ces projets servent d’abord aux jeunes, aux communautés, aux populations de tout bord. Ce sont des projets fédérateurs de l’ensemble des communautés », a-t-il dit, soulignant qu’ils ont été exécutés dans 12 bureaux de terrain de la MINUSCA, à Bangui et autour de bases où les casques bleus sont déployés. Selon ce responsable, les projets ont largement « permis d’établir des relations de confiance entre la MINUSCA et les populations, mais aussi et surtout à participer à la protection des civils, à la cohésion sociale ainsi qu’à la restauration de l’autorité de l’Etat ».

Lors de la conférence de presse hebdomadaire, ce responsable a fait le bilan de cette activité entre 2014 et 2020 et dont le budget annuel est de trois millions de dollars (1.6 milliard FCFA). Parmi les réalisations, il a cité 202 bâtiments administratifs et 48 ponts construits, la réhabilitation de 66 écoles, 12 radios communautaires, des marchés, des maisons des jeunes et des femmes, l’appui aux activités génératrices des revenus, touchant également des femmes, etc. Ces projets exécutables dans un délai maximum de trois mois « ont permis de créer quelques 7500 emplois d’urgence, parmi lesquels 2.000 pour les femmes », a précisé le chef de la section des affaires civiles, ajoutant qu’avec l’apparition du COVID-19 la MINUSCA a réaffecté un tiers des trois millions de dollars du budget 2019-2020 des projets à impact rapide pour soutenir les efforts des autorités contre la propagation de la pandémie.

Pour sa part, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a rappelé que depuis six ans, la Mission œuvre « pour la paix, la sécurité, la réconciliation et la lutte contre l’impunité » en RCA, en coordination avec les autorités centrafricaines, les partenaires et l’équipe-pays des Nations Unies ». « Dans l’exécution de ces tâches, beaucoup de casques bleus de la Mission ont consenti le sacrifice ultime. Nous leur rendons hommage », a a-t-il renchéri.

Concernant l’opération militaire conjointe MINUSCA-FACA dans le nord-ouest, le porte-parole de la Mission ainsi que son homologue de la Force ont rejeté certains commentaires sur un échec. « Devant la nouvelle forme d’action de 3R, il y aura en face la position de la Force et des FACA. Nous travaillons dans ce sens », a dit le porte-parole. Pour sa part, le porte-parole de la Force, le Commandant Issoufou Aboubacar Tawaye a rappelé que les éléments des 3R « sont partis en débandade de leurs principales bases, ils sont divisés et scindés en de petits groupes, c’est ce qui rend la troisième phase de l’opération, celle de la neutralisation de ces éléments, un peu complexe. Mais on reste toujours déterminé, il y aura très prochainement une réunion, pour revoir cette stratégie et apporter quelques modifications opératoires afin d’y faire face ».

Pour sa part, la nouvelle porte-parole de la Police de la MINUSCA, la Capitaine Mazalo Ipo Agba, a souligné que plusieurs activités ont été menées et continuent d’être menées par UNPOL, pour la sécurisation du processus électoral. « Il y a la sécurisation des agents de l’ANE sur le terrain, la sécurisation des sites d’enrôlement, la sécurisation des populations et leur sensibilisation à se faire enrôler massivement. Il y a également une formation des formateurs des Forces de sécurité intérieure en cours sur la sécurisation des élections, qui a démarré depuis le 14 septembre », a-t-elle signalé.