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Le Conseil des droits de l’homme achève son débat général au titre du rapport annuel de la Haute-Commissaire

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LE CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME ACHÈVE SON DÉBAT GÉNÉRAL AU TITRE DU RAPPORT ANNUEL DE LA HAUTE-COMMISSAIRE

Cet après-midi, le Conseil des droits de l'homme a achevé son débat général au titre du point de l'ordre du jour relatif au rapport annuel de la Haute-Commissaire aux droits de l'homme.

De très nombreuses délégations* ont pris part à ce débat, dénonçant en particulier des violations de droits de l'homme commises dans le contexte de la pandémie de COVID-19, s'agissant notamment de multiples atteintes aux libertés fondamentales. L'accent a été mis sur la nécessité d'adopter une approche axée sur les droits de l'homme dans le cadre des mesures prises pour lutter contre cette pandémie.

Plusieurs intervenants ont déploré la situation budgétaire du Haut-Commissariat, qui ne lui permet pas de s'acquitter de tous ses mandats.

En fin de séance, les pays suivants ont exercé leur droit de réponse : Brésil, Tchad, Arabie saoudite, Maroc, Inde, Fédération de Russie, République populaire démocratique de Corée, Viet Nam, Arménie, Chine, Ukraine, Algérie, Cambodge, République arabe syrienne, Pakistan, Iran, Éthiopie et Azerbaïdjan.

Demain matin, à 10 heures, le Conseil tiendra son dialogue avec la Rapporteuse spéciale sur les formes contemporaines d'esclavage.

Les séances de la quarante-quatrième session du Conseil sont retransmises sur le site UN Web TV.

Fin du débat général au titre du rapport de la Haute-Commissaire aux droits de l'homme et des rapports du Haut-Commissariat et du Secrétaire général

Plusieurs délégations ont souligné que la réponse à la pandémie de COVID-19 devait se faire par une approche axée sur les droits de l'homme et bon nombre d'intervenants ont dénoncé les multiples attaques subies par les libertés fondamentales durant cette période. Les délégations ont en outre souvent présenté les mesures de soutien prises au niveau de leur pays en faveur des citoyens les plus vulnérables, dans le contexte de cette pandémie. Une délégation a appelé à protéger plus particulièrement les membres de la communauté LGBTI. D'autres ont relevé que les violences à l'encontre des femmes avaient augmenté durant la période du confinement et ont donc souligné que les États devaient prendre des mesures d'urgence pour les protéger. Les droits des femmes et les droits en matière de santé sexuelle et génésique ne sauraient être remis en cause, a-t-il été ajouté.

Une délégation a insisté sur la nécessité de préserver un multilatéralisme fondé sur des règles et, partant, de sanctionner les violations desdites règles.

Défendant la liberté de la presse, nombre d'orateurs ont dénoncé les attaques et les intimidations à l'encontre des défenseurs des droits de l'homme et des journalistes partout dans le monde.

Ont également été dénoncés les cas de disparitions forcées et d'arrestations arbitraires dans certaines régions du monde.

Plusieurs délégations ont plaidé pour que la promotion et la protection des droits économiques, sociaux et culturels deviennent une priorité.

La situation économique du Haut-Commissariat a été maintes fois évoquée : de nombreuses délégations ont ainsi plaidé pour que les États s'acquittent de leurs contributions afin que l'institution des droits de l'homme puisse mener à bien ses missions. Une délégation a plus particulièrement regretté qu'une conférence sur l'accès aux vaccins et aux médicaments dans le contexte de la COVID-19 n'ait pu être organisée, faute de budget.

D'autres délégations ont dénoncé la politisation du point 2 de l'ordre du jour du Conseil (relatif aux rapports de la Haute-Commissaire, du Haut-Commissariat et du Secrétaire général) et l'application de «deux poids, deux mesures» [dans l'approche des questions de droits de l'homme]. Plusieurs intervenants ont dénoncé les menaces et les mesures coercitives unilatérales dont sont victimes certains pays et qui constituent une violation de la Charte des Nations Unies. Certains pays ont affirmé que certaines informations contenues dans le rapport de la Haute-Commissaire ne correspondent pas à la réalité.

*Liste des intervenants : Érythrée, France, Liechtenstein, Israël, Jordanie, Équateur, Chine, Slovénie, République populaire démocratique de Corée, Belgique, Maldives, Portugal, Estonie, Maroc, Cuba, Arabie saoudite, Iraq, Suède, Grèce, Thaïlande, Botswana, Iran, Suisse, Ouganda, Malte, Luxembourg, Lettonie, Croatie, Monténégro, Algérie, Liban, Fédération de Russie, Bélarus, Albanie, Irlande, Géorgie, Norvège, République arabe syrienne, Royaume-Uni, Serbie, Azerbaïdjan, Egypte, Paraguay, Turquie, Tunisie, Myanmar, Cambodge, Ethiopie, Mali, Tanzanie, Niger, Sri Lanka, Zimbabwe, Canada, Islande, Burundi, Iran, Association américaine de juristes, Mouvement international d'Apostolate des milieux sociaux indépendants, Human Rights Watch, Make Mothers Matter, Right Livelihood Award Foundation, Service international pour les droits de l'homme, Association Ma'onah for Human Rights and Immigration, International-Lawyers.org, Ingénieurs du monde, CIVICUS- Alliance mondiale pour la participation des citoyens, United Nations Watch, Human Rights Information for Training Center, iuventum e.V., Organisation internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, International Movement Against All Forms of Discrimination and Racism, East and Horn of Africa Human Rights Defenders Project, Fédération internationale des ligues des droits de l'homme - FIDH, World Evangelical Alliance, Forum asiatique pour les droits de l'homme et le développement, Associazione Comunita Papa Giovanni XXIII, Amnesty International, Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations Unies, International Federation for the Protection of the Rights and Ethnic, Religious, Linguistic & other Minorities, Stichting CHOICE for Youth and Sexuality, Caritas Internationalis, Commission internationale de juristes, World Vision International, France Libertés : Fondation Danielle Mitterrand, Mouvement international de la réconciliation, International Human Rights Association of American Minorities, Association pour les victimes du monde, le Pont, et Tamil Uzhagam.

Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel