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Santé sexuelle et génésique dans le cadre de la réponse à l’épidémie d’Ebola : une priorité négligée

Países
RD del Congo
Fuentes
ODI - HPN
Fecha de publicación
Origen
Ver original

by Gillian McKay, Benjamin Black, Alice Janvrin et Erin Wheeler

Si l’on fait le bilan de la flambée d’Ebola dans le Nord-Kivu et l’Ituri, en République démocratique du Congo (RDC), l’épidémie avait déjà entraîné plus de 2 200 décès en mars 2020. Par ailleurs, les femmes et les filles représentent 56 % des quelque 3 500 cas confirmés. Le ministère de la santé (MdS) et les organisations intervenant dans la réponse se sont principalement attachés à endiguer la transmission du virus, souvent au détriment d’autres services essentiels dont la santé sexuelle et génésique (SSG).

Les besoins en SSG chez les femmes, les filles, les hommes et les garçons ne disparaissent pas lors des conflits et des épidémies. Sur le plan physiologique, les femmes et les filles connaissent des saignements en raison des menstruations, d’effets secondaires de la planification familiale, et lors d’avortements ou d’urgences obstétriques. Les critères d’isolement et de dépistage découlant de la définition des cas d’Ebola comprennent « l’avortement spontané » et « des saignements inexpliqués ». On observe aussi un chevauchement considérable entre de vagues symptômes d’Ebola et des complications de grossesse. Une application large de la définition de cas peut donc empêcher ou retarder la prestation de soins adéquats (et parfois vitaux) aux femmes et aux filles pour des états de santé non liés à Ebola, par excès de précautions.

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