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Ituri: la Société civile de Bahema-Nord en Ituri se dit rassurée par les patrouilles de la MONUSCO et des FARDC

Pays
RD Congo
Sources
MONUSCO
Date de publication
Origine
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JEAN-TOBIE OKALA

La Société civile de Bahema-Nord, dans le Territoire de Djugu, en Ituri, salue l’action de la MONUSCO qui a permis de ramener le calme dans cette entité située à environ 73 kilomètres de Bunia, à l’est de la RDC.

Le président de cette structure, Charité Banza, qui s’exprimait ce jeudi 2 juillet 2020 sur la radio onusienne Radio Okapi à Bunia, indique que grâce à l’intensification des patrouilles des casques bleus de la MONUSCO, les populations de la localité de Roe et ses environs, dont Chai, Maze, Drodro, Largu, Djedha…, et plus particulièrement les personnes déplacées, vivent désormais en sécurité :

« Nous félicitons l’effort fourni par la MONUSCO à Roe, parce que ces derniers temps, ils ont multiplié les patrouilles alors, avec ces patrouilles-là, les déplacés qui étaient en insécurité passent maintenant leur nuit dans le calme. Il y a par ailleurs une bonne collaboration entre la Monusco et la société civile de Bahema-Nord. Grace aux patrouilles nocturnes et diurnes des soldats bangladais de la MONUSCO, la population n’a plus de crainte pour vaquer à ses occupation », affirme Charité Banza.

Le président de la Société civile de Bahema-Nord se réjouit par ailleurs de la promptitude des casques bleus de la MONUSCO qui répondent instantanément aux alertes des populations.

« En cas d’incursion des assaillants de la Codeco et quand on fait appel à la MONUSCO, elle ne traine pas, elle réagit immédiatement en envoyant ses chars et ses militaires, ce qui fait fuir ces miliciens. Nous vivons aujourd’hui dans le calme, bien que ce assaillants ne soient jamais loin ; mais grâce aux casques bleus de la MONUSCO et aux FARDC, nous sommes quelque peu rassurés ».

Par ailleurs, du 25 au 27 juin dernier, trois journalistes de Bunia ont embarqué dans des patrouilles des soldats de la paix bangladais dans la région de Roe ; c’était dans le but de permettre aux médias de voir comment les casques bleus assurent leur mission de protection des civils et découragent les activités criminelles des groupes armés.

L’un d’eux a déclaré après cette mission que « partant de la réalité que j’ai vue avec le travail des casques bleus sur le terrain, même ma façon d‘écrire va changer, j’ai compris qu’il ne faut pas se fier aux rumeurs que rapportent certains sur le travail des Casques bleus ».

La région de Roe, en Ituri, fait face à l’activisme des miliciens du groupe armé de la Codeco, dont les éléments commettent régulièrement des exactions contre la population civile.