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Tchad Perspectives sur la sécurité alimentaire - juin 2020 à janvier 2021

Страны
Чад
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FEWS NET
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Le COVID -19 continue de détériorer la situation alimentaire dans plusieurs zones du Tchad

LES MESSAGES CLÉS

• Les heurts entre les forces gouvernementales et les éléments de Boko Haram survenus entre mars – avril, conjugués à l’état d’urgence, au couvre-feu et aux restrictions gouvernementales relatives au COVID - 19, exacerbent l’insécurité alimentaire au Lac en dépit des stratégies développées par les ménages. Les moyens d’existence des ménages hôtes du Lac continuent de se dégrader en raison de la pression des nouveaux déplacés. En conséquence des déficits de consommation s’observent et la zone est en Crise (Phase 3 de l’IPC) malgré l’assistance.

• Les ménages des Provinces du Barh el Gazel (BEG) et Kanem qui en année normale dépendent en cette période des marchés pour leur alimentation vivent une situation alimentaire très détériorée en raison de l’épuisement total des stocks céréaliers et des prix élevés de produits alimentaires sur les marchés. L’érosion des avoirs productifs des ménages donc leurs faibles revenus, limitent l’accès aux marchés et ces ménages n'arrivent pas à satisfaire leur consommation alimentaire et se trouvent en Crise (Phase 3 de l’IPC).

• Le fonctionnement des marchés est impacté par les restrictions sur le trafic et la fermeture des frontières qui affectent les volumes de l’offre. Face à une offre en baisse, la demande est timide dans la plupart des zones du pays. Cependant des hausses localisées de demandes en produits alimentaires s’observent dans la Province du Tibesti, et le Département d’Abdi dans la province du Ouaddaï, et a Goz Beida au Sila.

• Compte tenu des impacts négatifs du COVID-19 sur la situation alimentaire des ménages, la situation nutritionnelle des enfants de 0 à 59 mois est en détérioration à cause d’un faible accès alimentaire couplée aux mauvaises conditions hygiéniques au BEG et Kanem. Au Lac, l’afflux des nouveaux déplacés a mis à jour la détérioration de l’état nutritionnel des enfants malgré l’extension des dispositifs de prise en charge.