RD Congo: Note d’information humanitaire - Epidémie de la maladie à virus Ebola en Equateur - 29 juin 2020, rapport #6
- Países
- RD del Congo
- Fuentes
- OCHA
- Fecha de publicación
CHIFFRES & FAITS MARQUANTS
• Gratuité des soins, un maillon essentiel dans la réponse
• Besoins de partenaires pour appuyer la réponse à Bikoro, Balomba and Iboko
• Visite du chef de bureau d’OCHA à Mbandaka
APERCU DE LA SITUATION
Afin de trouver des solutions aux contraintes auxquels ils sont confrontés, un groupe de partenaires comprenant les agences des Nations Unies, les ONG et le Mouvement de la Croix Rouge, sous la facilitation de OCHA, a rencontré le Gouverneur le 28 juin pour échanger et. Les discussions ont porté sur, entre autres, la facilitation des procédures administratives, la non-utilisation des forces de l’ordre en première ligne dans la réponse, l’implication accru des autorités provinciales dans la réponse.
L’augmentation de la capacité de test des laboratoires, la disponibilité des intrants de traitements, la mise en place d’un numéro « vert » gratuit, l’augmentation des acteurs pour une meilleure remontée des alertes de décès communautaires et faciliter les enterrements dignes et sécurisés sont parmi les activités essentiels qui doivent être renforcées. La gratuité des soins pour les structures publiques et privées pour faciliter l’accès sanitaire aux populations les plus vulnérables, ce qui permet de lutter contre les structures qui retiennent les malades faute de paiement, est également considérer comme un maillon important de la réponse. Les autorités provinciales ont formulé une demande d’appuis à tous les partenaires présents et aux bailleurs de fonds pour soutenir cette activité.
Pour répondre aux besoins multisectoriels identifiés dans la réponse Ebola, la prise en charge alimentaire des personnes malades et les guéris reste un défi. Les partenaires souhaitent l’implication du PAM. La présence de nouveaux partenaires et l’élargissement des activités de ceux déjà présents à toutes zones affectées, en dehors de Mbandaka, où les besoins restent criants, demeurent vitaux pour lutter efficacement contre la MVE. A titre d’exemple, un cas suspect a refusé l’hospitalisation à la suite du mauvais conditionnement d’isolement dans la zone de sante de de Bikoro.