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Évaluation itérative avec mini-séminaire (eims) # 2: octobre - décembre 2019

Países
Chad
+ 2
Fuentes
Action Against Hunger
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Fecha de publicación
Origen
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RÉSUMÉ EXÉCUTIF

Une deuxième évaluation itérative avec mini-séminaire (EIMS) a été conduite entre octobre et décembre 2019 dans la continuité de l’exercice réalisé en 2018 et en étroite complémentarité avec la démarche de capitalisation initiée par la coordination régionale du projet. L’EIMS a été réalisée au Cameroun, au Niger et au Tchad avec pour objectif d’analyser les premières réalisations des équipes au regard du cadre programmatique du projet et de l’évolution des contextes d’intervention. La mise en œuvre du projet au Nigeria n’a pu être analysée en raison d’un arrêt temporaire des activités.

Il ressort globalement de cette deuxième évaluation que :

• Le projet répond aux enjeux des territoires de manière adéquate, à travers une stratégie d’intervention qui s’avère globalement pertinente ;

• Les équipes ont su trouver un mode de fonctionnement opérationnel idoine malgré le montage complexe du projet sur quatre pays, à plusieurs intervenants et plusieurs niveaux de gouvernance ;

• Une tendance d’approche pragmatique de type « Business as usual » pratiquée dans la mise en œuvre des activités face à la complexité du projet et aux niveaux de vulnérabilité des populations des territoires, ce qui peut réduire l’ambition du projet à répondre aux enjeux et priorités de redressement à moyen terme ;

• Des dysfonctionnements internes persistent et représentent autant de menaces à lever.

Sur le plan fonctionnel, les services supports sont appréciés et permettent la mise en œuvre du projet dans un contexte pourtant particulièrement complexe. La performance dans la mise en œuvre des activités prévues est soulignée, à l’exception de quelques problèmes de qualité qu’il s’agit de traiter au cas par cas. Les équipes sont soudées et restent motivées malgré un environnement de travail difficile (insécurité, éloignement, moyens limités, etc.) et une pression forte en interne comme en externe pour « délivrer » et démontrer rapidement des résultats.

En revanche, la complexité hiérarchique et organisationnelle rend la mise en œuvre collective du projet difficile et parfois peu efficiente. Cette difficulté récurrente depuis le début du projet, et déjà soulignée à l’occasion de l’EIMS#1 en 2018, devient critique au moment où le projet devrait s’engager dans une logique de capitalisation des bonnes pratiques et de déploiement vers des territoires additionnels.
Les évaluateurs recommandent ainsi aux partenaires membres du consortium du RESILAC de :

Fluidifier le fonctionnement collectif du projet entre les organisations partenaires ainsi qu’entre les différents échelons d’exécution ;

• Accompagner les équipes dans l’acquisition et l’application de compétences nouvelles liées à l’approche innovante du projet ;

• Poursuivre la logique intégrée du projet pour le déploiement dans les nouvelles communes et la continuité dans celles déjà couvertes ;

• Veiller à maintenir une approche transparente, inclusive et alignée avec la logique « ne pas nuire » dans la planification et la mise en œuvre des activités.

En complément, des recommandations contextuelles et spécifiques à chaque coordination nationale ont fait l’objet d’échanges entre les évaluateurs et les cadres des coordinations nationales ; elles sont considérées comme validées.