Перейти к основному содержанию

Déclaration de l’OIM sur le COVID-19 et la mobilité

Страны
Мир
Источники
IOM
Дата публикации
Происхождение
Просмотреть оригинал

Vue d’ensemble

  • La flambée actuelle de COVID-19 est – avant tout – un problème sanitaire. Cependant, elle a aussi des incidences sans précédent sur la mobilité, tant en matière de régimes de gestion des frontières et des migrations qu’en ce qui concerne la situation de toutes les personnes migrantes, y compris celles qui sont déplacées par des conflits et des catastrophes.

  • Plus de 14 000 membres du personnel de l’OIM s’efforcent de répondre à cette urgence de santé publique sur le plan de la mobilité. À cette fin, l’Organisation s’appuie sur son expérience dans des situations d’urgence antérieures – notamment la dernière flambée d’Ebola en République démocratique du Congo – et collabore étroitement avec l’Organisation mondiale de la Santé et d’autres organismes membres et partenaires du Réseau des Nations Unies sur la migration pour que les questions relatives à la santé des migrants soient prises en considération dans l’ensemble du système des Nations Unies.

  • En sa qualité de membre du Comité permanent interorganisations (IASC), l’OIM apporte son concours à la préparation et la riposte du système humanitaire à la flambée de COVID-19 en contribuant à l’élaboration d’orientations et d’approches opérationnelles conjointes visant à limiter les incidences dans les situations de crise humanitaire. L’OIM collabore également avec le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) pour répondre aux besoins supplémentaires découlant de la pandémie de COVID-19 tout en poursuivant les opérations humanitaires et les programmes vitaux en cours qui répondent à des besoins préexistants à cette nouvelle situation d’urgence.

  • Le Plan stratégique mondial de préparation et de riposte de l’OIM, lancé le 20 février 2020 et révisé le 19 mars 2020, appelle un soutien financier mondial pour garantir la prise en considération des questions relatives aux migrants et à la mobilité dans les plans de préparation dans les pays prioritaires, notamment bon nombre des interventions exposées ci-dessous.

  • L’OIM a conscience, cependant, que la pandémie actuelle aura de vastes incidences humanitaires et socioéconomiques à long terme. S’il est impossible, à l’heure actuelle, de prendre la pleine mesure des conséquences économiques et politiques de cette crise, il faut avoir à l’esprit les importants changements économiques que connaîtront les sociétés, ainsi que les incidences plus profondes qui menacent pour les diverses populations mobiles auprès desquelles l’Organisation intervient.

  • À court terme, dans les pays les plus durement touchés, les migrants sont exposés en grande partie aux mêmes vulnérabilités que le reste de la population, mais souvent dans une plus large mesure. Les ressortissants étrangers ont plus de probabilité d’habiter un logement surpeuplé, de travailler sous un contrat à court terme ou d’occuper un emploi précaire autorisant des congés maladie limités. D’autres migrants, qu’ils aient un statut régulier ou irrégulier, peuvent avoir un accès limité aux services de santé publique ou craindre d’y recourir. Ils peuvent aussi être exclus des programmes d’information de santé publique ou, lorsqu’ils sont informés, ne pas disposer des moyens financiers leur permettant de faire face à des périodes d’auto-isolement ou de quarantaine.

  • Dans le monde entier, dans les pays moins touchés, les populations déplacées qui se trouvent dans des camps ou dans des lieux assimilables à des camps sont déjà particulièrement vulnérables aux maladies infectieuses, dans des conditions favorisant la propagation de virus. Les populations prises dans un conflit peuvent compter parmi les plus difficiles à atteindre et à surveiller, alors même qu’elles sont les moins armées à se protéger contre les infections.

  • Des efforts de soutien à tous les groupes vulnérables, y compris les migrants, doivent être sérieusement pris en considération pour éviter des conséquences néfastes, limiter les préjudices et réduire les risques de santé publique. Notre action visant à garantir la sûreté des communautés doit préserver les droits de l’homme fondamentaux de tous.

  • Ci-après sont exposées les principales préoccupations et interventions, y compris les mesures que l’OIM a prises avec un certain nombre de gouvernements pour faire en sorte que les migrants, et toutes les personnes mobiles, soient prises en compte dans la planification et la riposte face au COVID-19.