Saltar al contenido principal

Inondations et catastrophes naturelles, des defis a relever en Afriqe de l'ouest et du centre

Países
Burkina Faso
+ 5
Fuentes
IFRC
Fecha de publicación
Origen
Ver original

Les états de l'Afrique de l'Ouest et du Centre ont ouvert hier ( le 5 mai), à Praia, une conférence régionale sur les inondations et les catastrophes naturelles visant à améliorer les capacités des pays affectés à répondre à ces désastres qui, chaque année, touchent des milliers de personnes.

Trois jours durant, les techniciens gouvernementaux et des experts en gestion des catastrophes examineront les conséquences des inondations de 2009, établiront des stratégies de réponse pour les prochaines pluies, et aborderont des phénomènes comme l'érosion côtière, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques et autres catastrophes naturelles. Les recherches et les secours en milieu urbain et maritime, l'évaluation et la coordination des catastrophes, et les politiques régionales en matière d'action humanitaire et de réduction des risques sont également à l'ordre du jour de cette conférence qui a été ouverte par le premier ministre du Cap Vert, José Maria Neves.

Déjà sujette à des défis humanitaires chroniques, l'Afrique de l'Ouest et du Centre fait face depuis quelques années à des inondations récurrentes et à d'autres catastrophes naturelles. Les inondations - catastrophe naturelle la plus fréquente dans la sous-région - ont affecté plus 1,8 millions de personnes depuis 2007. En 2009 de nombreuses villes, y compris des villes sahéliennes, ont connu des pluies torrentielles qui ont causé des pertes en vies humaines, en bétail et la destruction d'infrastructures socio-économiques. Les pluies intenses qui se sont abattues pendant plus de dix heures à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le 1er septembre 2009 ont fait 8 morts, affecté 150 000 personnes, et détruit l'hôpital principal ainsi que d'autres infrastructures majeures. D'autres risques tels que la montée du niveau de la mer et les orages menacent aussi la région : Abidjan, Conakry, Dakar, Monrovia et Lagos sont les villes les plus menacées par ces deux phénomènes climatiques.

« La préparation aux catastrophes naturelles nécessite un engagement politique et un investissement financier et humain sans précédent pour poursuivre nos efforts dans la lutte contre la pauvreté », a déclaré Hervé Ludovic de Lys, chef du Bureau de la coordination des affaires humanitaires pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre (OCHA).

Organisée chaque année depuis 2007 par OCHA et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), la consultation régionale met également l'accent sur l'alerte précoce et la préparation, deux éléments clés qui permettent d'anticiper les risques potentiels.

« Une coordination renforcée entre les institutions gouvernementales, le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et les agences du système des Nations-Unies dans la préparation et la réponse aux catastrophes, permettra une meilleure rationalisation des ressources, d'apporter les secours aux communautés en temps opportun et de sauver davantage de vies », note Youcef Ait-Chellouche, Coordinateur de la Gestion des catastrophes pour la FICR en Afrique de l'Ouest et du Centre.

Pour toute information complémentaire, ou pour des interviews, veuillez prendre contact avec :

Moustapha Diallo, FICR, +221 77 450 10 04 moustapha.diallo@ficr.org

Yvon Edoumou, OCHA Afrique de l'Ouest et du Centre, +221 77 569 9653 edoumou@un.org

Angelita DIOP, OCHA Afrique de l'Ouest et du Centre +221 77 450 6181 mendya@un.org