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Vingt-quatre pays ont confirmé qu'ils pouvaient effectuer des tests COVID-19

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Brazzaville, 20 février 2020 - Vingt-quatre pays de la région africaine ont confirmé à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) être en mesure d’effectuer des tests de dépistage de cas potentiels de COVID-19. Il y a deux semaines, seuls deux laboratoires de référence - un en Afrique du Sud et un autre au Sénégal - étaient capables de le faire. Le renforcement des capacités de dépistage sur l'ensemble du continent africain représente une étape importante dans les efforts de préparation au COVID-19.

Au début de l'épidémie, la grande majorité des laboratoires nationaux en Afrique ne disposaient pas des réactifs nécessaires aux tests. Comme le virus n'avait jamais été détecté chez l'homme par le passé, il n'y avait pas de stock de réactifs préexistants pouvant être utilisés pour tester sa présence. Dès que la séquence génétique du virus a été publiée, les fabricants du monde entier se sont lancés dans une course contre la montre pour produire des réactifs.

« Il est crucial que les pays d'Afrique soient autosuffisants en ce qui concerne le test COVID-19, étant donné les énormes difficultés que beaucoup rencontrent pour expédier des échantillons à travers l'Afrique ou, dans certains cas, au-delà », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, Directrice Régionale de l'OMS pour l'Afrique. « Mais la forte demande mondiale de kits de dépistage fiables et précis a mis à rude épreuve les chaînes d'approvisionnement et provoqué des goulots d'étranglement dans la production et la livraison. Toutefois, ces difficultés sont en train d'être surmontées ».

La méthode utilisée par les laboratoires pour tester le COVID-19 est le test d'acide nucléique par PCR, ou réaction en chaîne de la polymérase, qui fonctionne en examinant le code génétique du virus. Un échantillon est d'abord prélevé au niveau du nez ou de la bouche d'une personne soupçonnée d'être infectée par le virus. Ensuite, en laboratoire, si le virus est présent dans l'échantillon, le code génétique du virus est extrait et copié de manière répétée, multipliant de minuscules traces d'acide nucléique viral afin qu'il soit facilement détectable.

L'OMS a pu s'appuyer sur les énormes progrès réalisés dans la détection et la surveillance de la grippe, qui est également diagnostiquée à l'aide d'un test PCR. En effet, l'équipement, l'infrastructure et l'expertise technique nécessaires pour effectuer des tests pour l’un des virus sont presque identiques pour l'autre. La principale différence réside dans les réactifs spécifiques à chaque virus. Vingt-huit pays de la Région africaine sont membres du réseau de surveillance de la grippe de l'OMS. Ce dernier comprend treize centres nationaux de grippe, qui forment l'ossature du système mondial de surveillance et d'intervention de l'OMS.

Outre les 24 laboratoires nationaux capables de diagnostiquer le coronavirus, 18 autres laboratoires - dont certains ont besoin d'un soutien - devraient être en mesure de réaliser des tests. Ceci portera le total à 42 laboratoires. Les 5 pays restants auront besoin d'un soutien supplémentaire. L'objectif est que les pays disposant de centres nationaux de lutte contre la grippe, ainsi que l'OMS et d'autres partenaires, fournissent la formation, les appareils de PCR et l'expertise nécessaires à la réalisation des tests. En attendant, les pays restants peuvent envoyer des échantillons à d'autres pays de la Région africaine.