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Niger : Rapport d’Evaluation Rapide de Protection (ERP) Village de Guidan Karé, Commune Guidan Roumdji, Département Guidan Roumdj, Région de Maradi (11 février 2020)

Countries
Niger
Sources
DDG
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Publication date

Aperçu de la situation

A environ 9 km de la frontière internationale, sur la route principale à 6km de Souloulou et à 7-8km de Zamfara, se trouve sur le village de Guidan Karé. Les habitants, soit envions 140 ménages pour 980 habitants, y vivent principalement de l’agriculture et de l’élevage.

Au Nigéria voisin, le climat sécuritaire se détériore et depuis avril dernier, les multiples exactions se sont soldées par la mort de 6 personnes (3 personnes à Dan koré et 3 personnes à Gardi), 2 personnes blessées, une femme enlevée plusieurs têtes des animaux volées (environ 996 pour toutes les localités résidantes à Guidan Karé), des boutiques pillées, des maisons incendiées. Une telle situation a provoqué des vagues des mouvements de la population Nigériane vers le Niger dont plusieurs familles se sont installées dans les villages frontaliers où il y aurait une sécurité relative. C’est le cas de village de Guidan Karé qui a accueilli des habitants de plusieurs villages de l’Etat de Zamfara (Nigeria) pour un total de 222 ménages, estimés à 1 554 habitants proviennent des localités différentes telles que : Garin Labo, Dan Koré, Gardi, Garin Dango, Son Allah, Kodamiyaou, Dan Gari, Dan Tchigadawa et Rambadawa. Ces localités ont été épargnées par les attaques début et mi 2019, ont été finalement vicitimes d’incursions et d’exactions fin 2019. Les réfugiés appartiennent aux groupes ethniques Haoussa (composés de sous-groupe ethniques Gobirawa, Zanfarawa, Katsinawa). Ces réfugiés pour la plupart sont arrivés il y a environ trois mois dans le village d’accueil et n’ont pas reçu d’assistances depuis leurs arrivées.

Les groupes armés ont également commis des incursions côté Niger, qui se sont soldé par l’enlèvement de deux personnes, à priori pour des raisons économiques (contre rançon). Ces événements se sont déroulés de nuit, et provoque un sentiment d’insécurité, autant pour les communautés réfugiées que les communautés hôtes.