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Evaluer et améliorer les efforts de lutte contre les discours de haine et de violence

Países
República Centroafricana
Fuentes
MINUSCA
Fecha de publicación
Origen
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La question de la prévention et la lutte contre les discours de haine et la violence était au centre d’une table ronde organisée par le Haut conseil de la communication (HCC), ce mardi 11 février 2020 à Bangui. Une cinquantaine de participants, notamment des représentants de partis politiques, de la société civile, des médias, de la plateforme religieuse, entre autres, y ont pris part. De concert avec ces différentes couches sectorielles ayant pris part à l’élaboration du Plan national de prévention de l’incitation à la haine et à la violence, le HCC entend évaluer l’engagement de chacun dans la lutte contre le fléau qui continue de gangrener le tissu social, et réfléchir aux voies et moyens pour améliorer le plan en cours de mise en œuvre.

L’exercice s’avère impératif quand on sait que 2020 est une année cruciale en Centrafrique, du fait des élections à venir, et des tensions que de tels agissements pourraient générer en cette période. Au lendemain du premier anniversaire de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en Centrafrique, le Président du HCC, Jose-Richard Poumbi a fortement insisté sur la nécessité de préserver la nation des discours à caractère venimeux et haineux, du fait dit-il de la fragilité actuelle du pays. « Le discours de la haine doit être traité comme le mépris, voire l’hostilité ou la violence envers les ethnies, les groupes religieux, les femmes et plus généralement toutes les minorités […] Il est important que chaque centrafricain fasse la promotion de la paix », a-t-il insisté.

Evoquant l’actualité liée justement au phénomène, le HCC a déploré la vulgarisation en cours de messages à caractères haineux et d’incitation à la violence sur les réseaux sociaux et autres médias, notamment envers des ressortissants étrangers venus au chevet de la Centrafrique. Jose-Richard Poumbi promet des sanctions exemplaires seront prises contre les fauteurs de troubles qui utilisent les médias comme canal de déstabilisation de la nation.