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Le projet de résolution du prochain mandat de la MINUSCA est à l’examen

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Le Conseil de sécurité des Nations unies examine actuellement le projet de résolution qui contiendra le prochain mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), a déclaré mercredi à Bangui, le porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro. Au cours de la conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole a souligné que le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en RCA, Chef de la MINUSCA, Mankeur Ndjaye, a salué le consensus au sein du Conseil de sécurité de l’ONU lors de la présentation du dernier rapport du Secrétaire général sur la République centrafricaine (RCA), le 25 octobre dernier, notamment « le travail de la MINUSCA, les avancées et défis de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA (APPR-RCA) mais aussi les exigences faites aux groupes armés » pour respecter l’Accord.

Au cours de cette conférence de presse, le porte-parole a également évoqué les élections de 2020, dont les préparatifs ont commencé, précisant que « la MINUSCA travaille avec le Gouvernement et les partenaires pour la mobilisation des ressources nécessaires au scrutin qui devra être tenu dans les délais constitutionnels ».

La situation sécuritaire dans le pays, notamment à Birao, à Bambouti ainsi que dans la Nana-Mambéré, a été abordée avec les journalistes. « Une mission s’est rendue mardi à Bokolobo pour rencontrer Ali Darassa et lui transmettre le message de la MINUSCA en soulignant que la présence de l’UPC à Bambouti est une violation de l’Accord de paix”, a dit le porte-parole, ajoutant que les éléments de ce groupe armé doivent se retirer de la ville sans conditions et que les nominations sont nulles et de nul effet.

Pour ce qui est de Birao, la MINUSCA appelle « le FPRC et le MLCJ à s’accorder sur un cessez-le-feu et à éviter d’attiser les conflits inter-ethniques » et dénonce la discrimination et la stigmatisation intracommunautaire ainsi que les discours de haine et de menace. Sur le plan opérationnel, le porte-parole de la Force, Commandant Mohamed Benamer, a indiqué que la Force vient d’effectuer une patrouille jusqu’au village de Takamala (environ 50 km de Birao), pour vérifier la présence d’éléments armés du FPRC. “Dans les villages situés le long de la route, la patrouille a constaté une liberté de circulation des civils et une vie normale. Les habitants ont expliqué qu’il n’y avait aucune ingérence d'éléments armés”, a-t-il dit. Le porte-parole de la Force a mentionné que dans le cadre de son mandat, la Force a mené au total 3748 patrouilles dont 1225 nocturnes et a fourni 406 escortes sur le territoire centrafricain durant la semaine écoulée.

Pour sa part, le Porte-parole de la Police, le Capitaine Léo Franck Gnapié a fait savoir que la Police des Nations unies continue d’appuyer le processus de recrutement de 1000 éléments des Forces de sécurité intérieure, avec le début des visites médicales, mardi, 5 novembre. « Ce sont 1300 candidats déclarés admissibles dont 312 femmes, qui sont concernés par cette phase ainsi que celle des enquêtes de moralité également en cours. A l’issue de ces deux dernières phases, 1000 candidats seront définitivement retenus, 500 pour la gendarmerie et 500 pour la police », a-t-il déclaré.

Les autres points abordés lors de la conférence de presse ont notamment porté sur le démarrage de la 3e phase du programme de réduction de violence communautaire (CVR), mardi dans le 3ème arrondissement de Bangui, et qui permettra d’enregistrer 800 bénéficiaires, ainsi que la tenue d’une réunion plénière du Comité de Coordination de la Coopération, le 8 novembre, sous la présidence de la Ministre de la Défense nationale, et qui réunira les ambassadeurs des Etats ou entités politiques et des représentants des entités supranationales qui appuient la reconstruction des Forces Armées Centrafricaines (FACA). Lors de cette rencontre, la contribution des partenaires en 2019 tout comme les besoins des FACA pour la période 2020-2021 seront évoqués, tant en termes d’équipements, d’infrastructures et de formation.