Skip to main content

Compilation de données en matière de science sociale et comportementale, (#4), flambée épidémique du virus Ébola, Est de la RDC, juin-août 2019

Countries
DR Congo
Sources
SSHAP
Publication date

Cette brève compilation d’analyses de données fournit un « état des lieux » des données en matière de science sociale et comportementale liées à la flambée épidémique actuelle du virus Ébola dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Sur la base des données collectées et analysées par des organisations œuvrant à la riposte au virus Ébola et, de manière plus générale, au sein de la région, elle examine les convergences et les divergences entre les ensembles de données. Dans la mesure du possible, cette note prend également en compte les différences dans les données par zone géographique, groupe démographique, période de temps et autres variables pertinentes. Les sources de données sont indiquées à la fin du document. Il s’agit de la quatrième compilation d’analyses de données élaborée par la Plateforme Social Science in Humanitarian Action (SSHAP) et elle est axée sur des données générées entre juin et août 2019. Elle est fondée sur les trois notes stratégiques de compilation de données précédentes, dont la première était axée sur des données générées entre août et octobre 2018, la deuxième sur des données générées entre novembre 2018 et janvier 2019, et la troisième sur des données générées entre février et mai 2019.

À la date de sa publication (au 6 octobre 2019), 3 205 cas avaient été signalés (3 091 confirmés et 114 probables) parmi lesquels 2 142 personnes étaient décédées. 2 Le taux de létalité global s’élevait à 67 %, le même que celui enregistré à la mi-juin 2019.3,4. La majorité des cas identifiés au cours de la période comprise entre le 16 septembre et le 6 octobre provenaient des zones de santé de Mambasa (30 % ; n=22) et Mandima (23 %, n=17).

Cette compilation de données a été réalisée par Kevin Bardosh (Université de Washington), Theresa Jones et Juliet Bedford (Anthrologica), avec l’assistance de la SSHAP et du Groupe de recherche des sciences sociales GOARN-R. Des contributions ont également été apportées par des collègues de l’UNICEF, de l’OMS, de la FICR, des CDC des États-Unis, de la Harvard Humanitarian Initiative (HHI), d’Oxfam, de Novetta, de FHI 360, de l’organisation Search for Common Ground et du Bethesda Counseling Center.