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Mauritanie : de l’eau pour changer des vies

Países
Mauritania
Fuentes
ICRC
Fecha de publicación
Origen
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En Mauritanie, dans la région du Hodh El Charghi, la question de l’accès à l’eau est une préoccupation de tous les jours, pour tous. Avec l’arrivée des réfugiés venus du Sahel et la sècheresse exceptionnelle qui a touché de pays en 2018, les besoins en eau de la région ont considérablement augmentés.

Dans les zones désertiques, l'eau est synonyme de vie. Dans un contexte où la démographie se fait grandissante, il est capital d'améliorer l'accès à l'eau pour les populations hôtes et réfugiées.

À Fassala, une des communes du Hodh El Chargui situé à 5 km de la frontière avec le Mali, nous avons réhabilité le réseau de distribution d'eau de la commune. Les travaux portaient sur le renforcement du réseau existant, par la réhabilitation de deux anciens forages, l'installation d'une pompe alimentée par 34 panneaux solaires et la construction d'une borne fontaine, entre autres.

Grâce à cette activité, 7 000 personnes ont pu avoir accès à de l'eau potable.

À l'exemple de Moctar qui habite avec ses 5 enfants et sa femme au quartier « Collège » de la commune. Avant la réhabilitation du réseau de distribution d'eau, il devait parcourir 12 km pour pouvoir acheter de l'eau. La tonne d'eau se négociait autour de 300MRU (environ 7 euros). Aujourd'hui, avec sa famille, il a désormais accès à suffisamment d'eau pour boire, faire sa lessive, et même aménager un jardin maraîcher.

Au quartier « Douanes », le plus vieux quartier de la commune, c'est le même son de cloche pour Noira, une femme âgée de 60 ans qui y vit avec ses enfants et ses petits-enfants. Depuis 47 ans, elle n'avait pas accès à l'eau dans sa maison.

Avant la réhabilitation du réseau d'eau, Noira devait se lever à 4 heures du matin, parcourir des kilomètres et faire le rang pour pouvoir acheter de l'eau. Ensuite, il fallait payer les propriétaires de charrettes pour le transport de l'eau. Pour cette famille qui dépend du seul salaire du fils de Noira, c'était difficile de s'en sortir.

Avant la réhabilitation du réseau d'eau, Noira devait se lever à 4 heures du matin, parcourir des kilomètres et faire le rang pour pouvoir acheter de l'eau. Ensuite, il fallait payer les propriétaires de charrettes pour le transport de l'eau. Pour cette famille qui dépend du seul salaire du fils de Noira, c'était difficile de s'en sortir.

En 2018, en Mauritanie, nous sommes intervenus pour :

  • la construction dans la localité d'Ehel Lekweiti d'un nouveau poste d'eau pouvant fournir environ 54 000 litres d'eau par jour pour une population estimée à 245 habitants et un cheptel d'environ 5 000 têtes de bétail.
  • la réhabilitation des infrastructures d'eau des localités d'Aghor (2400 individus) et Eteidouma El Melda (200 individus) pour un total d'environ 10 000 têtes de bétail.