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RDC : la sécurisation du processus électoral incombe à l’Etat (MONUSCO)

Countries
DR Congo
Sources
UN News
Publication date
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La Représentante spéciale du Secrétaire général en République Démocratique Du Congo (RDC s'est dite préoccupée par la succession d’incidents graves qui entravent le bon déroulement de la campagne électorale dans le pays à 10 jours du scrutin.

La cheffe de la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO), Leila Zerrougi, a dénoncé le fait que certains candidats de l’opposition rencontrent de nombreux obstacles pour tenir des réunions publiques dans certaines villes du pays. De tels obstacles ont été constaté ces derniers jours à Kindu, Lubumbashi et Kalemie.

Jeudi matin, un incendie a touché l’un des entrepôts de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa, détruisant du matériel qui y était stocké.

« La Représentante spéciale déplore les pertes en vies humaines et demande aux autorités congolaises de prendre les mesures nécessaires pour éviter de nouveaux incidents », a dit sa porte-parole dans un communiqué publié mercredi. Mme Zerrougui a rappelé qu’il incombe à l’Etat d’assurer la sécurisation du processus électoral « en faisant preuve de neutralité et de retenue dans l’utilisation de la force et en respectant les principes de nécessité, proportionnalité et légalité ».

La cheffe de la MONUSCO a également noté avec inquiétude l’interférence de certains groupes armés dans la campagne électoral, qui à travers diverses exactions, empêchent la tenue d’activités politiques dans plusieurs régions. Elle a appelé à l’ouverture de l’espace politique et au respect des droits à la liberté d’expression et de manifestation pacifique et exhorté chaque parti à poursuivre sa campagne dans le calme et de façon apaisée.

« La Représentante spéciale rappelle que la période de campagne est un moment clé du processus électoral au cours duquel les candidats ont la possibilité de présenter leur programme politique et permettre ainsi aux citoyens congolais de désigner de façon libre et éclairée les femmes et les hommes qui les représenteront dans les institutions de demain », a déclaré sa porte-parole.

Mme Zerrougui poursuit son plaidoyer auprès de l’ensemble des parties prenantes congolaises afin « d’atteindre le consensus le plus large possible » sur la tenue d’élections transparentes, paisibles et crédibles le 23 décembre.