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Rapport sur la situation humanitaire au Tchad, 22 décembre 2008

Countries
Chad
Sources
OCHA
Publication date

Faits majeurs

- La situation humanitaire demeure sérieuse à Dogdoré à la suite du retrait temporaire des humanitaires;

- Avancées dans l'assistance aux déplacés malgré des insuffisances selon le rapport de profilage des déplacés;

- Enquêtes VAM effectuées dans les camps de réfugiés, sites de déplacés et villages de retour à l'est;

- 30 cas de polio enregistrés au Tchad depuis le début de l'année;

- L'appel de fonds humanitaire pour le Tchad de 2008 financé à 78%.

Contexte politique et sécuritaire

Les Nations Unies préparent le déploiement d'une force de 4 900 hommes -soit environ 1000 de moins que ce qui était prévu initialement- pour remplacer la Force Européenne (EUFOR) à la fin de son mandat en mars 2009. Le déploiement de cette force, autorisée par le Gouvernement du Tchad, serait configurée de manière à assurer une présence durable sur six sites à l'est du Tchad notamment à Iriba, Guéréda, Farchana et Goz Beida, et par la suite à Bahaï et Koukou-Goz Amer. Le Secrétaire général des Nations Unies a informé, dans son dernier rapport soumis au Conseil de Sécurité sur la mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT), que tout est mis en oeuvre pour éviter un vide sécuritaire durant la transition -EUFOR-MINURCAT II-.

Le déploiement des éléments du Détachement Intégré de Sécurité (DIS) sur le terrain continue. Plus de 240 policiers et gendarmes tchadiens formés par la MINURCAT ont pris fonction dans les localités de Abéché, Goz Beida, Farchana et Iriba. Le DIS a pour mandat de sécuriser les camps de réfugiés et les alentours sur un rayon de 10 km.

Situation humanitaire

Accès

La suspension des activités des organisations humanitaires est toujours en vigueur dans la zone de Dogdoré à 20 km de la frontière du Soudan. Cette situation est une conséquence de la recrudescence des actes de banditisme observée dans la zone à la suite du retrait des forces de sécurité en septembre. La situation devient de plus en plus sérieuse en ce qui concerne l'accès à l'eau, aux services de santé et de soins nutritionnels. Le Comité International de la Croix Rouge (CICR), Médecins Sans frontières (MSF), Action Contre la Faim (ACF) et les Nations Unies continuent les actions de plaidoyer auprès des autorités pour l'amélioration de la situation sécuritaire afin de permettre une reprise normale des activités.

Dans l'ensemble, la situation des réfugiés à l'est du Tchad demeure sous contrôle sauf dans le camp d'Am Nabak o=F9 les activités sont temporairement suspendues à cause de la présence d'hommes armés dans le camp. Le UNHCR avait exigé des autorités la prise de mesures pour la restauration du caractère civil de ce camp. Des avancées ont été notées dans ce sens. Plus de 16 000 réfugiés vivent au camp de Am Naback.

UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs: To learn more about OCHA's activities, please visit https://www.unocha.org/.