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Tremblement de terre en RD Congo dans la région des Grand Lacs 10 -22 février 2008

Countries
DR Congo
Sources
OCHA
Publication date

1. Informations de base

Le système de la Vallée du Rift en Afrique de l'Est est une des régions sismiques les plus actives du continent africain. Le bassin du Lac Kivu fait partie des régions les plus actives dans ce Rift. De fréquents tremblements de terre endommagent les villes et villages du bassin du Lac Kivu. Ces séismes génèrent également des éboulements sur les versants des montagnes et collines autour du Lac Kivu. Des études et observations sismiques démontrent que, depuis 1997, le bassin du Lac Kivu est devenu plus actif que d'habitude. Chaque année se produisent plusieurs séismes modérés à une magnitude locale supérieure à 4.0, associés à des chocs préliminaires et répliques sismiques. Des gens sont fréquemment tués ou blessés par des éboulements et tremblements de terre. La ville de Bukavu, située sur les bords sud-est du lac, est la plus affectée.

Un tremblement de magnitude 6.1 sur l'échelle de Richter a frappé la province du Sud Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo, le dimanche 3 février 2008 à 07h35 GMT (09h35 heure locale). L'épicentre du séisme se trouve à environ 20 km au nord de Bukavu, la capitale provinciale, dans la localité de Katana (territoire de Kabare) à une profondeur de 17 km. Des répliques continuelles ont été senties. Un deuxième tremblement de terre fut enregistré à 25 km de Bukavu à 02h07 GMT (04h07 heure locale), d'une magnitude de 5.4.

Le gouvernement national de la RDC a demandé l'envoi d'une équipe UNDAC pour évaluer les dommages et présenter un rapport d'analyse des risques.

2. Objectifs de la mission

Evaluation d'ingénierie des bâtiments endommagés par le séisme Evaluation environnementale des dommages causés par le séisme Mesures préliminaires de prévention des catastrophes

3. Réponse nationale

Le gouvernement a pu effectuer une évaluation rapide pendant les quelque premiers jours suivant le premier séisme. Pendant les heures qui ont suivi l'arrivée de l'équipe UNDAC, une liste de bâtiments prioritaires avait été rédigée pour une évaluation structurelle. Il s'agissait de bâtiments risquant de s'effondrer et présentant un sérieux danger pour le public. De nombreuses écoles attendaient l'évaluation avant de permettre aux enfants de retourner en classe.

4. Evaluations

a) L'environnement construit

Le danger immédiat était du aux débris tombants et à l'effondrement de plusieurs bâtiments En raison de la pénurie d'ingénieurs structurels le gouvernement ne pouvait pas évaluer les bâtiments pour déterminer leur degré de sécurité, même lorsqu'ils étaient peu endommagés. Dans ces conditions, les risques pour les enfants retournant aux écoles, pour le personnel médical retournant aux hôpitaux et cliniques rendaient une évaluation structurelle indispensable. Après une étude initiale et des évaluations non techniques par le cluster Logistique autour de Bukavu, un calendrier d'inspections d'évaluation fut préparé par le bureau du maire. L'équipe d'évaluation de bâtiments d'UNDAC était composée de deux ingénieurs structurels, un fonctionnaire gouvernemental et un chauffeur local. A mesure que les ingénieurs commençaient à évaluer les structures endommagées, la nécessité d'une méthodologie et d'une classification commune des dommages s'est faite sentir et fut adressée. La feuille de calcul a constitué la base commune de reportage.

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