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Situation actuelle de l’insécurité alimentaire aiguë - Juin 2017 15ème cycle d’analyse IPC

Countries
DR Congo
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Sources
IPC
Publication date

Créé le: Juin 2017

Valable pour: Déc. 2017

FAITS SAILLANTS

  • Au total, le nombre de personnes en crise alimentaire et des moyens d’existence aiguë (phases 3 et 4) est estimé à 7,7 millions de personnes dans les zones rurales couvertes par ce 15ème cycle IPC. Celles-ci sont nécessiteuses de l’aide d’urgence dans le but de sauver des vies humaines par une assistance holistique pour les besoins essentiels (nourriture, eau, médicaments, logement, production agricole d’urgence etc.).

  • En comparant le 14ème cycle de juin 2016 au 15ème cycle de juin 2017, on relève une détérioration grave de la sécurité alimentaire en République Démocratique du Congo. Dans l’espace d’une année (5,9 millions en juin 2016 et 7,7 millions en juin 2017), plus de 30% d’augmentation de personnes en situation des déficits alimentaires considérables et de malnutrition aiguë à des taux élevés ou supérieur à la normale.

  • Le facteur principal à la base de la détérioration de la sécurité alimentaire est notamment la crise humanitaire des régions du Kasaï et l’extension des conflits intercommunautaires dans le Tanganyika et la partie Est du pays. Quelques facteurs aggravants seraient à la base de la détérioration de la sécurité alimentaire notamment l’incidence de la pauvreté qui touche près de 65% de ménages ruraux, le déplacement interne d’environ 3,7 millions de personnes, la dépréciation de la monnaie nationale face à la devise américaine et la perte du pouvoir d’achat de ménages en plus de conflits récurrents et de taux de malnutrition largement au-dessus de la moyenne nationale.

  • Des efforts du Gouvernement (et de ses partenaires techniques et financiers) dans le processus de pacification des régions du Kasaï, Tanganyika et la partie Est du pays demeurent un atout majeur dans la stratégie d’intervention axée sur les objectifs d’atténuer les effets immédiats des conflits sous toutes ses formes, soutenir les moyens d’existence, et s’attaquer aux causes sous-jacentes en protégeant des vies et en évitant la malnutrition aiguë/sévère.